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Message de Sauvons la Recherche du 16 mars 2006
  • Au sommaire de ce message :
    • 1) Le soutien de SLR aux manifestations contre le CPE
    • 2) Un communiqué du collectif SLR, suite à l'assemblée générale qui s'est tenue samedi dernier.
    • 3) Le relevé de conclusions de l'AG de SLR

1) Parmi les motifs qui ont conduit à la création de mouvement "Sauvons la recherche",

la transformation de 550 postes de personnels statutaires (chercheurs et ITA) en CDD occupait une place très importante. Le modèle que le gouvernement préconisait pour la recherche, avec la montée en puissance de situations précaires, a été clairement rejeté par la communauté scientifique. Avec le CPE, le gouvernement pousse à l'extrême la logique de précarisation qui caractérise également la nouvelle loi sur la recherche. Par ailleurs, il refuse d'investir dans la jeunesse en laissant de côté la formation et l'enseignement supérieur (voir http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1394 pour une argumentation plus complète).

SLR appelle donc l'ensemble des citoyens, et tout spécialement les personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur, à participer aux manifestations des 16 et 18 mars pour réclamer : - L'abrogation de la loi « égalité des chances », et notamment du CPE - La mise en place d'un plan d'urgence en faveur de l'enseignement supérieur et la recherche, incluant :
o Un plan pluriannuel pour l'emploi aux seins des organismes de recherche et universités et des moyens financiers accrus pour l'enseignement supérieur et la recherche.
o Une campagne de rénovation des locaux universitaires.
o Des mesures favorisant un accès du plus grand nombre, sans discrimination sociale ou géographique, à un enseignement supérieur de  qualité

2) Communiqué du collectif "Sauvons la Recherche", le 13 mars 2006

Le 11 mars 2006 s’est réunie à l’Institut Henri Poincaré à Paris une Assemblée Générale du collectif et de l’association "Sauvons la Recherche". Les principales conclusions de cette réunion sont les suivantes.

Pendant ces deux dernières années, SLR a permis à la communauté scientifique d’analyser collectivement les forces et les faiblesses du système de recherche en France. Dans tous les champs disciplinaires, SLR a facilité le dialogue des personnels des différentes institutions, des doctorants aux chercheurs et enseignants-chercheurs confirmés, en passant pas les ingénieurs et techniciens. Il a permis qu’agissent côte à côte en faveur de la recherche, des organisations et des institutions peu accoutumées à travailler ensemble (syndicats, Académie des Sciences, Comité National, CP-CNU, CPU...). SLR a su imposer la question de la recherche dans le champ politique et médiatique. Il s’est affirmé comme une source de contre-expertise et de propositions, reconnue par les partis, les mouvements et syndicats nationaux. Du fait de sa notoriété, de la fréquentation de son site, et de l’étendue de la liste de diffusion, il a agi comme caisse de résonance pour des campagnes spécifiques (place des femmes dans la société, fin des libéralités, soutien à l’émission Archimède). Il a su faire entendre des voix trop souvent ignorées, en particulier celle des jeunes chercheurs. Il est raisonnable d’espérer que tout cela pèsera positivement sur l’avenir de la recherche en France.

L’action de SLR a abouti à des résultats immédiats, en bloquant la série de mesures prises en 2003 visant à réduire l’effort de recherche en France. Malheureusement, malgré les efforts conjugués de beaucoup des acteurs mentionnés ci-dessus, la loi sur la recherche qui vient d’être votée est en contradiction flagrante avec les principales propositions de la communauté scientifique, ce qui augure très mal de l’avenir du système de recherche en France : la recherche est très loin d’être sauvée.

Le collectif SLR s’était fixé pour objectif de fonctionner jusqu’au vote de cette loi. Respectant cet objectif et prenant acte de la fin de cette période, le collectif a décidé de se dissoudre.

Ceci n’implique pas que les scientifiques engagés dans ce mouvement vont cesser d’agir en faveur de la recherche et de l’enseignement supérieur. Nous savons que la mise en place des décrets d’application de la loi devra être suivie de près. Il sera nécessaire de veiller à ce que les deux engagements solennels pris par le ministre de la recherche devant l’Assemblée Nationale soient effectivement tenus : la programmation de l’effort de recherche en euros constants (ce qui représente une différence d’environ 2 milliards avec la présentation actuelle en euros courants) et le passage de l’allocation doctorale à 1,5 fois le SMIC dès le 1er Janvier 2007. Il faudra faire en sorte que, lors des prochaines
échéances électorales, la question de la réforme de la recherche et de l’enseignement supérieur soit traitée sur le fond, et fasse l’objet d’engagements clairs et réalistes. Il faudra se battre pour que l’Europe de la recherche, telle qu’elle est souhaitée par les scientifiques européens, puisse se mettre réellement en place.

SLR va continuer son action sous une autre forme, avec une organisation nouvelle, qui vise à l’ouvrir à de nouveaux acteurs et à d’autres problématiques (politique de recherche industrielle et partenariale, réforme de l’enseignement supérieur ...). A la place d’une structure double (collectif de militants et association de sympathisants), il n’y aura plus qu’une seule structure, l’association, avec un conseil d’administration qui vient d’être renouvelé en partie. Les président et vice-président seront bientôt élus par le CA. Alain Trautmann, porte-parole de l’ex-collectif, désireux de pouvoir consacrer plus de temps à la recherche, ne sera candidat à aucune responsabilité au sein du CA. Après la dissolution du collectif, le CA assurera la coordination d’initiatives qui devront émerger des comités locaux et de groupes thématiques qui seront prochainement mis en place. Celles-ci viseront à maintenir un débat ouvert, à produire des analyses et des propositions pour la recherche et l’enseignement supérieur, qui pourront être soutenues par des campagnes locales ou nationales.

Dans le contexte actuel de refus de la précarisation de l’emploi et de lutte anti-CPE, SLR souhaite réaffirmer son soutien appuyé au mouvement des universités contre la mise en place du CPE (voir aussi http://recherche-en-danger.apinc.org/). Dans l’avenir l’association SLR devra travailler à l’élaboration de propositions pour améliorer notre système d’enseignement supérieur.

De nombreux chantiers sont devant nous qui nécessiteront une implication du plus grand nombre. Nous invitons donc les personnes qui souhaiteraient prendre part à cette nouvelle phase du mouvement à prendre contact dès à présent avec les responsables des collectifs locaux.

Ceci est le dernier communiqué du collectif SLR. Le prochain communiqué de SLR émanera de la nouvelle direction de l’association.

Pour le collectif SLR - Alain Trautmann

3) Relevé de conclusions de l'AG SLR

A partir d’aujourd’hui, l’action que le collectif « SAUVONS LA RECHERCHE » à fait naître en 2004 repose intégralement sur une structure associative nationale à laquelle nous vous invitons fortement à adhérer : http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1092

Pour information, cotisation 2006 :
- 5 euros (revenu mensuel < 1200 euros net)
- 10 euros (revenu mensuel entre 1201 et 2400 euros net)
- 15 euros (au-delà de 2401 euros de revenu net mensuel)

Vous trouverez sur notre site à l'adresse :
http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1403 le relevé de conclusions de notre assemblée générale, que nous reproduisons ci-dessous.

L’Assemblée Générale de SLR, collectif et association, s’est tenue le samedi 11 mars.

Lors de cette réunion, la décision de dissoudre le collectif national SLR et de donner une nouvelle impulsion à l’association a été prise. Le vote de la loi sur la recherche n’est qu’une étape de notre combat pour la recherche. De nombreux problèmes nous attendent : suivi de la loi (et notamment des décrets d’application), mise en place des pôles régionaux d’enseignement supérieur, élaboration de propositions pour peser lors des futures échéances électorales, débat sur l’avenir de l’université...

La richesse des échanges entre personnels de recherche de statuts et de disciplines différentes, d’orientation politique et syndicale variée au sein de SLR, est un acquis qui ne doit pas être perdu. SLR doit continuer à jouer son rôle de structure de veille, de contestation et de propositions, au niveau national mais aussi au plan régional.

Soyons nombreux à rester mobilisés et impliqués dans SLR !

Un compte-rendu détaillé de l’AG sera bientôt en ligne. En attendant voici les principales orientations décidées collectivement.

Renouvellement du Conseil d’Administration

Un tiers des administrateurs du CA sortant ont été renouvelés.

Voici la liste des 20 administrateurs :

Martin Andler, Fernando Arenzana, Henri Audier, Julien Brossard, Hélène Combes, Georges Debrégeas, Olivier Dezellus, Philippe Enclos, Jocelyne Fernandez-Vest, Sandra Hernandez, Bernard Jacq, Bertrand Monthubert, Pierre Netter, Mylène Pardoen, Sophie Pochic, Frédéric Sawicki, Daniel Steinmetz, Pierre Petit, Alain Trautmann, Francis-André Wollman.

Par ailleurs, Laurent Mémery et Charles Zelwer seront invités permanents du CA.

Le CA a ensuite procédé à l’élection du bureau :

-  Président : Bertrand Monthubert
- Vice-Président : Georges Debrégeas
- Secrétaire : Philippe Enclos
- Trésorier : Fernando Arenzana

Création de groupes de travail

Nous devons affiner notre réflexion et nos propositions sur plusieurs thèmes. Des groupes de travail vont donc se constituer sur les sujets suivants.

Thème   Coordinateur ANR      B. Jacq
Europe  M. Andler / M.M.J. Fernandez-Vest
Quels EPST pour quelle recherche publique ?     H. Audier
Recherche industrielle  G. Debrégeas
Enseignement supérieur  P. Netter

Intervention dans les campagnes présidentielle et législatives

Nous élaborerons une plateforme des principales mesures que nous souhaitons voir appliquées pour la recherche et l’enseignement supérieur, et inviterons les candidats des futures élections à prendre positions sur ces sujets. Pour cela, nous organiserons des auditions publiques et interpellerons les candidats.

Refonte des statuts de l’association

Notre association doit s’appuyer sur des groupes locaux, auxquels il faut donner une existence plus claire dans les statuts. Une évolution de ceux-ci sera donc proposée lors d’une assemblée générale extraordinaire.

Appel à adhésion massive dans la nouvelle association SLR

Nous invitons très largement à adhérer à l’association, que l’on travaille dans la recherche, ou non. C’est une condition indispensable pour que nous puissions conduire nos activités. La recherche n’est pas sauvée, nous avons besoin de tous pour continuer le travail.

Ce message vous est envoyé car vous avez signé l'appel "Sauvons la Recherche".

Pour vous désabonner veuillez envoyer un message à sympa@lists.apinc.org dont le texte soit simplement SIG sauvons_la_recherche

Vous pouvez aussi cliquer sur le lien suivant :
mailto:sympa@lists.apinc.org?body=SIG%20sauvons_la_recherche (s'il apparaît bien comme un lien dans votre logiciel de messagerie).

Attention : la procédure ne peut fonctionner que si vous envoyez le message à partir de l'adresse électronique avec laquelle vous vous êtes inscrit à la pétition.

Si vous souhaitez suggérer à des amis de recevoir ces messages, merci de leur dire d'écrire à sympa@lists.apinc.org un message dont le corps contient la ligne :
SUB sauvons_la_recherche

 

20 janvier 2006
Les chercheurs manifestent à Roscoff
Une centaine de chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, techniciens et administratifs, déjà inquiets de « l'affaiblissement » du CNRS dans le contexte de la future loi de programmation, se sont mobilisés hier à 13 h devant la station biologique de Roscoff à l'appel du collectif « Sauvons la recherche », créé il y a deux ans.
Dans la cité corsaire, l'organisme public de recherches emploie deux cents personnes dont 80 % de personnel rattaché au CNRS et 20 % à l'université de Paris VI. « Les décisions récentes du gouvernement ne font que ternir l'image du CNRS et perturber son fonctionnement » a estimé Philippe Potin, porte-parole, tout en rappelant la démission du président de l'établissement et le limogeage « sans ménagement » du directeur général « qui entraînent l'institution dans une crise grave et profonde ». Et de conclure : « Il faut bouger sinon on a l'impression que l'on approuve. Nous devons être moteurs du changement. Sans la recherche fondamentale il n'y a pas d'innovation. »

Quelques élus ont marqué leur solidarité par leur présence. Ainsi, le maire de Roscoff Joseph Séité, s'est dit « inquiet. Nous avons un projet important d'extension en passe d'aboutir, et la situation actuelle pourrait remettre tout en cause ». Les conseillers généraux de gauche, Michel Le Goff et Jacques Edern ont mis en avant « les menaces fortes, avec ce qui se passe à la tête du CNRS, sur la recherche fondamentale et appliquée en France. Et économiquement, la présence à Roscoff est importante pour toute la région ». Quant à Marylise Lebranchu, retenue par ailleurs, elle a proposé de recevoir les personnels lundi ou de se rendre sur place.

Extrait de l'Ouest-France du 21 janvier 2006

9novembre 2005

APPEL A MANIFESTATIONS ET AUTRES ACTIONS EN REPONSE AU PROJET DE LOI SUR LA RECHERCHE.

Cela fait bientôt deux ans qu'a été déclenché le mouvement de la recherche. Ce mouvement a reçu un fort soutien de la population, et à tous ceux qui nous ont soutenus, nous devons ce bilan.

En résumé, nous avons remporté de vrais succès, une fausse victoire, avons été tenus provisoirement en échec, et nous continuerons à nous battre.

Un vrai succès, c'est d'avoir obtenu que la recherche soit devenue en deux ans une question politique incontournable. Ce qui a été planté là germera un jour, même si ce n'est pas tout de suite.

La fausse victoire, c'est d'abord "le milliard d'euros supplémentaire" pour la recherche qui, compte tenu de l'inflation, devrait représenter une augmentation de 2,5% par an de l'ensemble de l'enveloppe publique affectée à la recherche, c'est-à-dire à peine plus que la croissance du PIB. L'essentiel de cette augmentation, à travers les pôles de compétitivité ou le crédit impôt-recherche, ira au soutien à la recherche privée. L'augmentation prévisible restante pour la recherche publique sera dérisoire, alors que pour atteindre l'objectif des 3% du PIB en 2010, il aurait fallu une augmentation énergique d'au moins 10% par an pour la recherche publique. Sur les 3000 postes que nous avons réussi à arracher pour 2006, une fraction significative pourrait en fait être des CDDs. En outre le gouvernement refuse clairement de s'engager au-delà de 2006, il refuse un vrai plan pluriannuel de l'emploi, qui avait une énorme importance pour les jeunes.

L'échec, c'est la loi sur la recherche, pour laquelle nous avons mené un long combat citoyen. Nous avons joué le jeu de la démocratie en élaborant en détail les propositions des Etats Généraux, puis en discutant avec le gouvernement, qui finalement mettra en œuvre ce qu'il souhaitait dès 2003, et que nous avons combattu. En 2003, le gouvernement voulait que le développement de l'emploi scientifique se fasse avec de l'emploi précaire, et c'est ce qui va se faire, en particulier grâce à l'ANR. En 2003, le gouvernement, se défiant des chercheurs, voulait un pilotage plus étroit de l'activité de recherche, et il est en train de le mettre en place. En 2003, le gouvernement voulait que la priorité absolue soit mise sur les recherches aux retombées prévisibles, et cette aberration scientifique est en cours d'application. Ce que la loi nous prépare, c'est une recherche coincée entre les injonctions du pouvoir et celles des entreprises.

Le gouvernement a fait semblant d'écouter les chercheurs, en se croyant tout permis. Il joue avec le feu, si l'on peut dire. Refuser d'entendre le malaise d'une partie de la population peut avoir des conséquences graves. Prendre des demi-mesures pour résoudre des questions brûlantes est irresponsable. Notre responsabilité est de marquer clairement notre opposition à une telle inconséquence politique, et d'appeler à nouveau nos concitoyens à le dire avec nous.

Pour cela, "Sauvons la Recherche" appelle à manifester le samedi 19 novembre à Paris dans le cadre de la manifestation nationale pour la défense et le développement des services publics. Pour la première fois depuis la sortie du projet de loi sur la recherche, nous dirons dans la rue que ce projet est dangereux pour l’avenir de notre secteur (voir appel : http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1285 ). Un cortège spécifique Recherche et enseignement supérieur sera mis en place : le RV est fixé à 13h30 place d’Italie au début du boulevard de l’Hopital.

« Sauvons la Recherche » et les organisations syndicales organiseront également une journée d'action sur l'ensemble du territoire le mercredi 23 novembre, jour de présentation du projet de loi en Conseil des Ministres. Nous vous informerons dans quelques jours des lieux de rendez-vous des manifestations prévues. Pour Paris, le RV est d'ores et déjà fixé pour 14h sur la place de la Sorbonne.

 

Autre action : en vue du débat sur la loi au Parlement, les collectifs locaux de SLR prennent contact avec leurs parlementaires. Vous pouvez soutenir cette démarche en envoyant une lettre à votre député ou sénateur en utilisant le modèle qui est sur le site, avec un dispositif d'envoi automatique :

http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1299

Pour plus d’informations (Assemblées Générales à venir, pétition sur la place des femmes au CA du CNRS, appel de bénéficiaires de contrats ANR à mutualiser une partie de leurs contrats), voir le site http://recherche-en-danger.apinc.org/.Untitled

 


13 février 2005

  • En 2004, en signant l'appel "Sauvons la Recherche" vous avez contribué à faire en sorte que soient annulées au printemps dernier les suppressions de postes de chercheurs prévues par le gouvernement. A cette même époque, nous nous étions engagés à faire des propositions constructives pour l'avenir du système de recherche en France. La qualité du document des Etats Généraux de la Recherche montre que nous avons tenu cet engagement.

    En 2005, nous nous battons encore, cette fois pour que la Loi d'Orientation et de Programmation de la Recherche (LOPR) prenne en compte les conclusions des Etats Généraux de la Recherche. Sachez que nous ne faisons aucune surenchère. Nous disons simplement que les moyens supplémentaires prévus pour la recherche peuvent permettre de faire de grandes choses, à condition qu'ils ne soient pas gaspillés, à condition qu’ils permettent de soutenir réellement la recherche.

    Un exemple : on peut affecter 100 millions d'euros à l’augmentation du crédit impôt-recherche (dont personne n'a démontré l'efficacité) ou bien au recrutement de 2000 enseignants-chercheurs, avec un horaire d'enseignement allégé pour leur permettre de mieux se consacrer à la recherche. Nous sommes convaincus que la seconde mesure est plus efficace que la première pour soutenir la recherche.

    Autre exemple : on peut financer aussi bien la recherche la plus fondamentale que des recherches appliquées (ce que nous demandons), ou bien on peut laisser de côté la recherche fondamentale et financer essentiellement des recherches ayant des applications prévisibles (ce que souhaite le gouvernement). Pour nous, l’option choisie par le gouvernement, c'est un peu comme si un agriculteur ne voulait plus s'occuper de semer, mais seulement de récolter.

    Dans les négociations actuelles avec le gouvernement, le rapport des forces compte. Le soutien de la population au mouvement des chercheurs est d'une grande importance. Aujourd’hui, nous avons à nouveau besoin de votre appui !

    En signant le nouvel appel "Nous sauverons la Recherche", aidez-nous à faire en sorte que la future loi sur la recherche prenne réellement en compte l'intérêt et l'avenir de notre pays ! Pour cela, il suffit d'aller sur le site :
    http://recherche-en-danger.apinc.org

    Alain Trautmann, pour "Sauvons la Recherche"

2 février 2005

  • Message aux signataires du 1er appel "Sauvons la Recherche"

    Après le succès obtenu en 2004 par le mouvement des personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur, grâce au soutien de leurs concitoyens, et face à des mesures qui mettaient en péril le système de recherche français, un travail d’élaboration collective considérable a conduit à un document de synthèse des propositions de réformes du système de recherche en France. Il a été remis au gouvernement en novembre 2004 en vue de la préparation d’une Loi d’Orientation et de Programmation (LOP). La qualité de ce document a été reconnue par tous, y compris par le gouvernement. Or le projet de loi sur la recherche dont nous avons eu connaissance en janvier 2005, malgré un réel effort financier, constitue un retour en arrière inacceptable, compromettant une fois encore l’avenir du système public de recherche.

    C'EST LE MOMENT OU JAMAIS DE FAIRE PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT.

    Sauvons la Recherche a décidé de s'adresser au gouvernement et lance à tous ses concitoyens (qu'ils soient ou non scientifiques) un nouvel appel pour soutenir cette démarche.

    UN APPEL A SIGNATURES VIENT D'ETRE LANCE, SUR LE SITE SLR
    http://recherche-en-danger.apinc.org/

    Pour les motifs exposés dans le texte mis sur le web, les signataires de ce texte demandent au gouvernement que son projet de loi d’orientation et de programmation soit radicalement revu pour prendre en compte les recommandations faites par les Etats Généraux de la recherche.

    NOUS VOUS APPELONS A SIGNER CE TEXTE ET A INVITER AUTOUR DE VOUS A CETTE SIGNATURE.

    Une version imprimable est aussi disponible à l'adresse
    http://recherche-en-danger.apinc.org/papier.html
    pour faire signer "physiquement" l'appel.

    Nous vous appelons également à vous joindre aux actions prévues dans les différentes régions par les collectifs locaux.

    Ces actions seront l'occasion de faire signer l'appel en dehors de nos laboratoires.

    Pour l'Ile de France, nous vous appelons à rejoindre la manifestation du

VENDREDI 4 FEVRIER 2005
départ JUSSIEU 13h30 qui se rendra rue de Grenelle, au ministère de l’Education nationale.

A Lyon : AG à 16 h 00 à l’IEP
A Grenoble : 13 h 00, à la Faculté, amphi Weil

D'autres rassemblements sont prévus dans les autres régions.

En vous remerciant de nouveau pour votre soutien,
pour "Sauvons la Recherche", Alain Trautmann


Communiqué de presse joint de « Sauvons la Recherche » et du CIP
Grenoble, le 27 novembre 2004

Lettre à tous les signataires

Le 9 novembre, le rapport des Etats Généraux a été remis aux ministres François Fillon et François d'Aubert. Depuis cette date nous sommes très vigilants sur le sort fait à ces propositions, et en particulier celles concernant le point crucial de l'emploi des jeunes. Nous appelons les destinataires des messages de "Sauvons la Recherche" à partager notre vigilance.
Lors de l'émission "100 minutes pour convaincre", François Fillon s'est exprimé sur la question du statut des jeunes chercheurs. Il a déclaré : "la communauté scientifique a proposé la création d'une sorte de contrat de 5 ans pour pouvoir aider les jeunes chercheurs (...) Je suis favorable à ce statut de 5 ans". En se référant à la communauté scientifique, le ministre faisait sans doute allusion au rapport des Etats généraux. Si c'est le cas, il a fait un grave contresens, qu'il nous faut absolument corriger.
Sur la question de l'emploi des jeunes, une proposition centrale des Etats Généraux est de demander un plan pluriannuel pour l'emploi, et de proposer plusieurs milliers de créations de postes par an. Une autre proposition est de demander que la thèse soit considérée comme un premier emploi, que les doctorants soient financés sur CDD. Dans ce cadre –et dans ce cadre seulement-, la proposition de postes de chercheurs associés, avec des contrats de 2 ou 3 ans non-renouvelables (et non pas de 5) est destinée à aménager la période entre la thèse et une embauche, qui peut avoir lieu très vite après la thèse, et non pas à créer
une nouvelle catégorie de chercheurs précaires en instaurant une période de 5 ans avant le recrutement. Nous ne sommes pas favorables à la création de ces contrats de chercheurs associés s'ils ne sont pas associés à une politique de recrutement important.
Nous voulons aussi rappeler avec force la première conclusion des EG, celle qui affirme que la recherche française est condamnée dans des secteurs essentiels si un accroissement massif des moyens, chiffré à 1 Milliard d’euros annuels pendant 5 ans, n’était consenti par la nation. Il n’y a aurait évidemment aucun sens pour l’effort national à recruter des jeunes si c’est pour les accueillir dans des laboratoires sans moyens, incapables de soutenir la compétition avec les laboratoires étrangers des pays équivalents, et d’abord européens. Nous sommes particulièrement inquiets de ce point de vue de voir resurgir progressivement un discours de déni des réalités, lénifiant, qui nous rappelle tristement celui que nous tenait la ministre C. Haigneré et le premier ministre à l’époque. Après les fortes paroles sur la Recherche et les chercheurs tenues à Genève par le président de la République lors de la cérémonie d’anniversaire du CERN il y a quelques semaines, on pouvait s’attendre à tout autre chose. Nous sommes moins que jamais décidés, après les EG, à laisser se désagréger l’outil de recherche français.
Nous adressons copie de ce message aux ministres François Fillon et François d'Aubert.

Par ailleurs, une autre proposition importante des Etats Généraux est la reconnaissance de la valeur du doctorat sur le marché du travail. Nous avons eu le plaisir d'entendre, toujours dans l'émission "100 minutes pour convaincre", que François Fillon partageait cette conviction. Concrètement, des syndicats et la Confédération des Jeunes Chercheurs ont lancé une pétition pour demander que le doctorat soit reconnu dans les conventions collectives et la fonction publique, de telle sorte par exemple que le salaire d'embauche d'un ingénieur-docteur soit supérieur à celui d'un ingénieur, ce qui n'est pas le cas actuellement.
SLR soutient cette pétition et vous invite à la signer, voir sur le site :
http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1020


Communiqué de presse joint de « Sauvons la Recherche » et du CIP
Grenoble, le vendredi 29 octobre 2004

Les Assises Nationales viennent de se finir. Des milliers d'internautes ont suivi leur déroulement par l'intermédiaire de la webTV Colloques et Conférences, et des comptes-rendus ont été mis en ligne au fur et à mesure.
Ceux-ci sont accessibles à l'adresse :

Les débats sont rediffusés et conservés sur la chaîne Colloques et Conférences, voir à l'adresse :

Enfin, un communiqué de presse a été diffusé à l'issue des travaux.

Cordialement,
--Bertrand Monthubert.
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Communiqué de presse joint de « Sauvons la Recherche » et du CIP
Grenoble, le vendredi 29 octobre 2004


Les Assises Nationales des Etats Généraux de la Recherche viennent de se tenir à Grenoble les 28 et 29 octobre. Ces Assises, qui ont réuni un millier de personnes, ont été l’aboutissement d’un processus exceptionnel, totalement inédit. L’élan né de la fronde des chercheurs s’était traduit par une mobilisation exceptionnelle du monde de la recherche et de nombreux citoyens qui avait permis d’obtenir, au printemps 2004, des résultats importants en faveur du budget de la recherche et de l’emploi scientifique. Au cours des mois qui ont suivi, ce même élan a permis un travail d’analyse en profondeur des difficultés actuelles de la recherche. Le rapport collectif qui en est issu a réussi, en dépit de la diversité des opinions, à dégager après des centaines de débats à travers la France un ensemble de propositions explicites destinées à sauver notre recherche, que s’est désormais largement appropriée l’ensemble de la communauté de la recherche et de l’enseignement supérieur. Au cours de ces
Assises, des tables rondes ont réuni des scientifiques et des non-scientifiques. Des personnalités politiques de premier plan (François Hollande, François Bayrou, Marie-Georges Buffet, Marie-Christine Blandin, Roger-Gérard Schwartzenberg, Claude Birraux) sont venues répondre à une série de questions posées aux responsables politiques. Leur présence à ces Assises témoigne de l’importance accordée par les principaux partis politiques à la question de la recherche. Dans l’attente de la version finale du document, qui sera parachevée dans les jours qui viennent, la démarche qui a permis son élaboration et ses grandes orientations, telles qu’elles ont été résumées dans le rapport général d’Edouard Brézin, ont été adoptées à la quasi-unanimité le 29 octobre.

L’ensemble de nos propositions, si elles sont prises en compte, aboutiront à une grande réforme de la recherche. Une motion unanime a demandé qu’elles soient reprises dans la loi d’orientation et de programmation qui sera présentée au Parlement au printemps 2005. A cette fin sera mis en place un comité de suivi qui analysera avec vigilance la traduction législative et réglementaire de la réforme. La mise en place de celle-ci exigera une forte augmentation des moyens de la recherche. En particulier, il conviendra que le plan pluriannuel de l’emploi scientifique annoncé par François Fillon prenne effet dès le budget 2005. C’est la condition indispensable pour que la recherche soit véritablement une priorité pour la France.

Grenoble, le 29 octobre 2004


VENDREDI 25 JUIN, DE 12H A 14H00, PLACE DE LA SORBONNE

Cher(e) signataire de l'appel "Sauvons la Recherche",

La première phase du « mouvement des chercheurs » s’est achevée ce printemps par l’annulation des mesures de gel de crédits et de diminution de l’emploi qui menaçaient d’implosion notre système de recherche. Ces revendications n’étaient qu’un préalable de survie. L’avenir de la recherche en France se joue maintenant, et dépendra de la réalité d’un double engagement : celui des chercheurs à mener à bien une réflexion de fond sur l’avenir du système de recherche permettant d’aboutir à des propositions de réforme qui lui assure la meilleure efficacité; celui du gouvernement à donner les moyens financiers et humain d’un nouvel élan.

Le premier engagement sera tenu : c’est l’objet même des Etats Généraux de la Recherche qui se tiennent actuellement, mobilisent l’ensemble de la communauté scientifique ainsi que nombre de nos concitoyens, et s'achèveront par un Colloque National les 28 et 29 octobre. Nous vous invitons une fois encore à participer à ces Etats-Généraux. En ce moment se tiennent de nombreux Etats-Généraux régionaux, vous en trouverez une liste à l'adresse :
http://cip-etats-generaux.apinc.org/agenda.php3?id_mot=5

Mais ces efforts seront vains si une fois encore les promesses gouvernementales devaient rester lettre morte : rappelons que le Premier Ministre a promis, en mars dernier, d'augmenter  le budget de la Recherche d'un milliard d'euros chaque année jusqu'en 2007, soit au total 3 milliards d'augemntation en trois ans.
La place de la recherche dans le budget 2005 permettra de clarifier les choses. Nous saurons alors s'il y a une réelle volonté gouvernementale de placer la recherche au coeur des priorités nationales. C’est bien UN MILLIARD D’EUROS SUPPLEMENTAIRES POUR LA RECHERCHE PUBLIQUE QU’IL FAUDRA DEGAGER DES L’AN PROCHAIN pour mettre l’appareil de recherche sur la voie d’une véritable refondation.
A l’heure actuelle, aucune garantie n’a été obtenue sur la place qu’occupera la recherche publique dans le prochain budget. Ce silence gouvernemental laisse peser les plus vives inquiétudes à ce sujet. Nous refusons d'avoir à nous battre contre des décisions déjà actées.
Aussi, nous appelons l’ensemble des personnels de la recherche de la région parisienne à se rassembler pour exiger du gouvernement un engagement clair pour le budget 2005 :


VENDREDI 25 JUIN, DE 12H A 14H00, PLACE DE LA SORBONNE

Une conférence de presse en plein air y sera organisée, en présence des représentants de Sauvons La Recherche, de syndicats et de personnalités politiques, afin que soient publiquement rappelés les besoins des laboratoires et des universités qui justifient un effort public à la hauteur de nos demandes.

Enfin, rappelons que SLR a lancé une initiative au sujet de l'Europe de la Recherche, signée par plus de 2000 chercheurs européens à ce jour. Nous vous invitons à soutenir cette initative en signant le teste et en diffusant l'adresse du site le plus largement autour de vous :
http://fer.apinc.org


7 juin 2004 - Une nouvelle initiative en direction des chercheurs européens

Bonjour,

"Sauvons la Recherche" lance une nouvelle initiative en direction des chercheurs européens, par le biais d'un manifeste à diffuser dans toute l'Europe et d'un site internet : 

Vous trouverez ci-dessous un texte explicatif, merci de le rediffuser le plus largement possible.

Par ailleurs, la préparation du budget 2005 nous a amenés à faire un communiqué de presse pour préciser les orientations qui nous semblent nécessaires pour la prochaine loi de finances. Vous trouverez ce communiqué de presse sur le site :

Merci de votre intérêt et de votre soutien.

**************

Chers collègues,

Le combat des scientifiques et des citoyens organisés dans le mouvement " Sauvons la Recherche " a mis un coup d'arrêt à l'absence de politique scientifique dont témoigne l'état de la recherche française. Mais la manière dont les responsables en charge de l'avenir se sont trop longtemps accommodés de cette situation reflète une crise générale de la recherche scientifique en Europe.

Un financement très insuffisant dans la plupart des pays européens, une absence de véritable politique scientifique européenne due à une méconnaissance flagrante de l'importance de la recherche fondamentale et à une bureaucratisation excessive dans la gestion des programmes européens, une communauté scientifique largement tenue à l'écart des procédures de décision et ne parvenant pas à s'organiser pour modifier cette situation, que faire pour soulager l'Europe de la Science de tant de maux ?

Les déclarations officielles de Lisbonne et Barcelone fixant l'ambitieux objectif de 3% du PNB européen pour la recherche en 2010 se sont traduites paradoxalement dans les faits par un constant recul de l'Europe vis à vis du Japon et des États Unis. Face à la faiblesse actuelle de la recherche européenne, nous soutenons toute initiative pour mettre en place les fondations d'un espace européen de recherche, et en premier lieu la création d'un Conseil Européen de la Recherche (European Research Council, ERC) entièrement consacré à la recherche fondamentale, comme l'a proposé le Conseil des ministres européens. Cependant il est essentiel que la communauté scientifique soit consultée sur l'organisation et les missions de l'ERC.afin qu'elle accompagne cette importante évolution.

Nous ne pouvons laisser aux seuls politiques le soin de faire que la recherche fondamentale devienne une priorité. Scientifiques et universitaires, nous avons de fait une éminente responsabilité vis-à-vis de nos concitoyens et de l'avenir de l'Europe. Profitons du renouvellement imminent du Parlement Européen pour construire cet avenir de la science européenne.

Si vous êtes convaincus de l'urgent besoin d'une action pour l'avenir de la recherche européenne, visitez notre site Web. Vous y trouverez une documentation plus complète, vous pourrez signer un manifeste s'appuyant sur cet appel. Vous pourrez vous exprimer dans un forum sur la mise en place de l'ECR ( http://www.fer.apinc.org ). 

Pensez à relayer cet appel auprès de vos collègues français et étrangers

Le Collectif "Sauvons la Recherche"

 

Dear Colleagues,

In connection with the successful struggle of the 300 000 French scientists' and citizens' coalition "Sauvons la recherche" (SLR), set up to defend basic research in France, we believe that the difficulties highlighted in France reflect a general European crisis of scientific research.

Basic research in Europe badly suffers fromo a low level of funding in almost every country in Europe,o the lack of a real European scientific policy due to a misconception of the importance of basic research and excessive bureaucratic procedures in the management of European programs o poor consideration of the scientific community indecision making procedures .

The paradox of the present situation is further underlined by the Lisbon and Barcelona official declarations setting an ambitious goal of 3% of the GDP for European research in 2010 to build a knowledge based European economy. We are marching towards this goal backwards, lagging more and more behind the USA and Japan.Given the present weakness of European research, we strongly support the foundations of a European research area and, in particular, a European Research Council (ERC) entirely devoted to basic research as proposed by the Council of the European Ministers. However, we believe that the European scientific community must be better informed of this important evolution and consulted on the organisation and missions of the ERC.

We need to put our agenda for basic research (ERC, funding...) at the forefront, and we must rely on our own strength -- scientists and academics in our labs and universities. This has to be now, not later, as the European parliamentary elections are in ten days, and some major decisions concerning research are under way.

If you are convinced by the necessity of a European research initiative, please visit our web site. You will find more information , be able to sign up a manifesto elaborating on this message and participate to a related forum on the ERC ( http://fer.apinc.org )

Please forward this message - The coalition Sauvons la Recherche.


24 mai 2004 - Message de " Sauvons la Recherche "

Bonjour. 

Vous avez signé l'appel "Sauvons la Recherche" et vous êtes nombreux à vous demander ce que fait le Collectif SLR depuis le 7 avril, qui a vu le gouvernement répondre aux mesures d'urgence qui nous avaient mobilisés pendant 3 mois. PROPOSITIONS POUR LE BUDGET 2005 La loi de finances 2005 doit être discutée cet été, et SLR veillera à ce que les acquis récents pour la recherche et l'enseignement supérieur soient suivis d'effets à plus long terme. 

Une demande de rencontre avec François d'Aubert, ministre de la Recherche, a été envoyée le 19 mai. Il s'agit d'une demande commune faite par SLR et les syndicats de la recherche. 

Sur le site SLR, http://recherche-en-danger.apinc.org/rubrique.php3?id_rubrique=8 , vous trouverez une analyse de Henri Audier (approuvée par nombre de ses collègues de SLR) pour la loi de finances 2005. L'accent est mis sur le fait qu'il faut faire un gros effort pour la recherche à l'Université, ce qui veut dire alléger la charge d'enseignement d'un certain nombre d'enseignants - chercheurs, notamment les nouveaux maîtres de conférences. 

Une partie de cet effort peut résider dans des postes d'accueil ouverts au CNRS (et dans d'autres organismes de recherche) pour accueillir des enseignants chercheurs pendant 2 ou 4 ans, afin qu'ils puissent développer leur recherche. Plus généralement, ce texte souligne qu'une relance de la Recherche publique en France est incompatible avec des moyens constants ou en faible croissance. 

Fin juin, le CIP remettra au gouvernement des recommandations pour la loi de finances qui sera discutée cet été. La voix de SLR se fera également entendre à ce moment-là. Nous savons aussi que de cet automne au printemps prochain, nous devrons encore nous faire entendre afin de nous assurer que les conclusions des Etats Généraux soient prises en compte dans la Loi d'Orientation et de Programmation pour la Recherche qui sera discutée début 2005. 

ETATS GENERAUX DE LA RECHERCHE 

Comme vous le savez, les Etats Généraux de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur suivent leur cours. Des débats ont lieu dans de nombreuses villes de France. Vous pouvez en avoir un écho en consultant le site du CIP et des Etats Généraux http://cip-etats-generaux.apinc.org/

Vous constaterez que de nombreux comités régionaux ont leurs propres sites web, qui annoncent les activités locales et peuvent accueillir vos contributions. Ces Etats Généraux mobilisent naturellement en grande partie la communauté scientifique, mais nous tenons à ce que tous les citoyens, qui ont apporté une contribution décisive à notre mouvement, puissent y prendre leur place. Sur le site SLR (voir adresse ci-dessus), les Parisiens pourront trouver l'annonce d'une réunion publique qui promet d'être très intéressante, ce MERCREDI 26 MARS, dans le 11ème arrondissement de Paris. Thème du débat : "La Recherche appartient-elle aux chercheurs ?" 

Le calendrier définitif des Etats Généraux est le suivant : 

  • Fin juin-début juillet, Assises des Etats Généraux Régionaux (début septembre pour 1 ou 2 exceptions). 

  • Septembre-octobre : débat sur les synthèses successives élaborées durant l'été et en septembre. 

  • Fin octobre : Colloque National. 

  • Début novembre : remise au gouvernement des conclusions des Etats Généraux. 

Par ailleurs, SLR travaille à la préparation d'un colloque européen cet automne. Nous vous donnerons plus d'informations sur cette initiative dans un prochain message. Bien cordialement Le Collectif "Sauvons la Recherche"


29 avril 2004 - Message de " Sauvons la Recherche "

Après le succès du 7 Avril, certains s'interrogent sur l'avenir du mouvement Sauvons La Recherche. Qu'ils se rassurent, nous sommes toujours présents et résolus à ne pas laisser en plan notre travail !

En premier lieu, SLR sera présent, et nous l'espérons, massivement, dans les manifestations du premier Mai. Cette journée sera l'occasion d'affirmer notre solidarité avec les nombreux citoyens qui nous ont soutenus et de replacer les enjeux de notre combat dans le cadre plus large de défense du Bien Public et de l'emploi. Le texte de l'appel à cette manifestation est disponible sur le site http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=943  ). 

A Paris, un cortège spécifique Recherche et Enseignement supérieur sera présent dans le défilé (R V à 14h30 place de la République).

Le rôle de SLR dans la période à venir sera de 3 ordres :

1. D'une part, nous nous assurerons que les décisions annoncées le 7 avril se traduisent dans les faits. A ce sujet, nous avons été reçu hier par le ministère de la Recherche où nous avons reçu les garanties que tous les postes annoncés (550 dans les EPST et 1000 à l'Université) correspondront à des embauches effectives Cette Année. Au CNRS par exemple, cela se traduira par 120 postes supplémentaires au concours chercheurs 2004 pris sur les listes complémentaires. Un compte-rendu de cette entrevue précisant les détails des mesures annoncées est disponible sur le site SLR ( http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=944  lien vers le CR).

2. SLR sera le garant de la transparence du débat engagé dans les États Généraux préparatoires à la loi d'orientation et de programmation pour la Recherche annoncée pour fin 2004. Les membres de SLR siégeant au Conseil d'Initiative et de Proposition, en particulier, s'assureront que les conclusions de ces EG traduisent véritablement les réflexions menées en régions. Nous vous invitons à y participer nombreux, avec l'ouverture la plus large possible sur les citoyens. Le site du CIP ( http://cip-etats-generaux.apinc.org  ) vient d'ouvrir, et fournit des informations sur le déroulement de ces Etats-Généraux, notamment dans les régions.

Par ailleurs, SLR est intervenu auprès du Ministère lors de l'entrevue d'hier pour relayer une inquiétude exprimée par les différents comités régionaux d'organisation des Etats-Généraux concernant le calendrier : nous avons demandé un report de 2 mois de la présentation de la loi au Parlement permettant que les débats puissent se tenir dans un délai plus raisonnable. Si cette demande était acceptée, la date de remise du rapport final serait alors fixée au 15 Décembre plutôt qu'au 15 Octobre. Une réponse à cette demande devrait intervenir prochainement.

3.  SLR sera présent dans la discussion qui s'engagera très prochainement sur le budget 2005 avec le ministère. Afin d'y tenir un langage clair, nous préparons une plate-forme dont l'objectif principal sera d'assurer une continuité dans le financement et l'emploi scientifique pour les Organismes de Recherche et les Universités dans cette période précédant la loi d'orientation. Dans la mesure où le débat des Etats-Généraux doit aboutir à des propositions de réformes à la fin de l'année civile, il serait évidemment prématuré que dès le mois de juin la préparation du budget 2005 fasse apparaître des réformes de structure ou de statuts des personnels. Nous nous opposerions à de telles réformes qui ne seraient pas le résultat de la large consultation qui se déroule actuellement. Un document est en préparation que nous vous communiquerons dès que possible.

Le mouvement "Sauvons la Recherche" a rempli la première partie de son contrat. Toutefois ce succès ne saurait occulter le fait que la situation de la recherche en 2004, même après la réouverture des postes, reste nettement moins bonne qu'il y a deux ans... et rien à ce stade, si ce n’est de fragiles promesses, ne permet de présager de la place qui sera accordé à ce secteur lors des prochains arbitrages budgétaires. C’est pourquoi nous devrons rester plus que jamais mobilisés dans les semaines et les mois qui viennent, afin de peser sur le budget 2005, puis sur le contenu de la Loi d'Orientation et de Programmation.

Le collectif Sauvons la Recherche !

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Mercredi 7 avril 19 h 39 - PARIS (Reuters) 
Recherche : 550 postes seront créés dès 2004
 
Fillon annonce la création 550 postes de chercheurs

Le ministre de l'Éducation François Fillon a annoncé mercredi la création de 550 postes scientifiques et de 1.000 postes d'enseignants - chercheurs à l'université, répondant ainsi aux principales revendications de ces derniers mois dans le secteur de la recherche.
"Le gouvernement a décidé un effort exceptionnel et immédiat en faveur de l'emploi scientifique au bénéfice de la recherche publique", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au ministère de l'Éducation nationale, en présence du ministre délégué à la Recherche, François d'Aubert.
François Fillon a précisé que 550 postes statutaires seraient proposés au concours de recrutement de la recherche "dans les délais les plus courts".
Il a également annoncé que pour "renforcer la recherche dans l'enseignement supérieur", le gouvernement avait décidé d'ajouter 1.000 emplois aux 2.000 déjà prévus pour 2004.


 

08 avril 2004 - COMMUNIQUE DE PRESSE du SNCS-FSU

C’EST BIEN ! RESTE A NÉGOCIER LES CRÉDITS DES LABOS…

Hier soir, vers 19 heures, le gouvernement a restitué les 550 postes d’ITA et de chercheurs dans les différents EPST dans l’état où ils avaient été supprimés. Il a créé 700 postes d’enseignants - chercheurs, en 2004, qui seront financés à partir du 1er janvier 2005, 150 postes d’IATOS et 150 postes d’ATER AU 1ER octobre 2004.

Les syndicats réclamaient 1000 postes d’enseignants - chercheurs et 1000 postes d’IATOS.

Rien n’a été obtenu pour la remise à niveau des crédits récurrents des laboratoires.

Il faut donc rester vigilants notamment par rapport à la Loi d’orientation et de programmation.

Dès la semaine prochaine, nous rencontrerons le ministre de la recherche pour discuter du budget 2005 et d’un plan de gestion pluriannuelle de l’emploi scientifique.

Syndicat National des Chercheurs Scientifiques (FSU)
1, place Aristide Briand 92195 MEUDON CEDEX
Tél. 01 45 07 58 70 - Fax. 01 45 07 58 51
couriel : sncs@cnrs-bellevue.fr  -  la toile : http://www.cnrs-bellevue.fr/~sncs


07 / 04 /2004 - Remerciement du Collectif " Sauvons la recherche "

à nos concitoyens qui ont contribué à la victoire remportée le 7 avril

obtention de 550 postes dans les organismes de recherche + 1000 postes

pour l'Université, en plus des crédits 2002 qui ont maintenant été

versés), en signant et faisant signer l'appel SAUVONS LA RECHERCHE !

,en participant aux manifestations, et en votant le 28 mars.

Il reste bien des problèmes graves à régler pour la recherche et

l'enseignement supérieur. Nous restons vigilants et mobilisés.

Nous vous invitons à participer aux débats des États Généraux de la Recherche.

Le Collectif "Sauvons la Recherche"

PS: a ce jour, la pétition a, en tout, été signée par 321 821 chercheurs et citoyens.


07 / 04 / 2004 - Communiqué concernant la réunion des scientifiques au Ministère

Pour info:

Les négociations continuent ! 
Ne crions pas victoire avant l'officialisation de ce qui est accordé comme la presse a tendance à le faire croire !


L'ensemble des organisations syndicales de la recherche est reçue par F. D'Aubert, Ministre délégué à la recherche
ce jour mercredi 7 avril à 12 h 00. Cette rencontre portera sur la question des emplois statutaires.
A la suite de cette réunion, nous vous ferons parvenir un communiqué de presse.

Ce que relate la presse pour l'instant  06 avril 2004 - 14 h 18 - Les chercheurs pensent avoir obtenu gain de cause sur l'emploi scientifique !!!
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-360135,0.html  (article paru dans édition du 7/04/04)

Message de Jean-Pierre BARBE, Secrétaire Genéral du SNPCEN-FSU

Bonjour à tous,
Entendu à France-inter 16h Fillon "souhaite retrouver la confiance des personnels de l'Éducation , de la recherche. Il assure qu'il ne se départira pas de sa méthode d'écoute et de respect des partenaires sociaux." Selon un contact aujourd'hui à 14h au ministère le fraîchement (re)nommé (mais plus très frais) secrétaire d'Etat à la recherche François d'Aubert demande un collectif budgétaire de 550 postes (301 ITA et 249 chercheurs) et le déblocage de 300M*.

François d'Aubert demande ce jour aux directeurs du CNRS, de l'INSERM et de l'INRA de suspendre tous les projets de réforme en cours et les invite à donner tous les moyens matériels (locaux et décharges de service) afin de permettre la participation de toutes les catégories de personnels aux États Généraux de la recherche. Ce premier recul est à mettre au crédit des actions de toute la communauté depuis le début de l'année, et entre autres à la position ferme de notre syndicat (lettre ci- jointe). Nous ne détaillerons pas ici les positions molles. Les jours qui suivent devront confirmer ce premier recul.

Pour le bureau national du SNP CEN - FSU
Jean Pierre Barbe


Manifestation des chercheurs à Brest le 19 mars 2004
Roscoff s'est encore mouillé 
pour la recherche 
lors de la manifestation brestoise. 
Nous étions une bonne cinquantaine à être venus 
de Roscoff : les roscovites ont assuré une grande part 
de l'animation.
Manifestation des chercheur à Brest le 19 mars 2004 Manifestation des chercheur à Brest le 19 mars 2004
Manifestation des chercheur à Brest le 19 mars 2004 Manifestation des chercheur à Brest le 19 mars 2004 Manifestation des chercheur à Brest le 19 mars 2004
Manifestation des chercheur à Brest le 19 mars 2004 Manifestation des chercheur à Brest le 19 mars 2004 Manifestation des chercheur à Brest le 19 mars 2004

Communiqué du 16 mars du Collectif " Sauvons la recherche "

Message à tous les signataires de "Sauvons la Recherche"

Dorénavant

Mardi 9 mars 2004, un nombre très important de directeurs de laboratoires et de chefs d'équipes ont tenu leur engagement de démissionner de leurs responsabilités administratives (voir la liste actuelle : http://recherche-en-danger.apinc.org/sommaire_dem.php3 ) .

Les personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur sont dans leur grande majorité solidaires de cette prise de position.

En conséquence, quelle que soit notre fonction dans les laboratoires, nous rompons les contacts avec les administrations et les ministères qui nous sollicitent pour animer administrativement la vie scientifique du pays. En convergence avec l’action des instances scientifiques d’organismes de recherche, qui s’étend au Conseil National des Universités actuellement, nous ne fournirons plus les résultats de nos évaluations des projets scientifiques et autres expertises à ces administrations, à l'exception de ce qui concerne les recrutements et la gestion du personnel, nous n’animerons plus les différents comités destinés à distribuer les maigres fonds qui nous sont alloués de façon disparate, et ceci jusqu'à ce que la situation nationale soit débloquée par un geste significatif du gouvernement.

Nous nous concentrerons sur la préservation de nos laboratoires, permettant, notamment, aux jeunes chercheurs et post-doctorants de poursuivre leur difficile travail de recherche. Que les démissions des directeurs de laboratoires soient acceptées ou non par nos tutelles, le maintien a minima de l’activité scientifique de nos laboratoires nous impose de n’exercer nos prérogatives que pour ce qui concerne les bons de commandes, les missions, et la sécurité des personnels. Nous appelons tous nos collègues, qu'ils soient signataires de la pétition ou non, à nous rejoindre sur cette position qui, tout en préservant l’activité de nos jeunes collègues, marque la résolution du monde de la recherche à ne pas se satisfaire de l’inaction du gouvernement face à la crise que nous traversons aujourd’hui.

Afin de répondre aux questions relatives à la mise en oeuvre de ces mesures, ainsi que la gestion des démissions, les directeurs et chefs d'équipes peuvent contacter les trois correspondants SLR suivants: 

Le 9 mars, devant l'incapacité manifestée par le gouvernement à mesurer la gravité de la situation et à y répondre, nous avons adressé une lettre ouverte au Président de la République, puis déposé une demande d'entretien. Nous souhaitons cette semaine, avec l'appui de nos concitoyens, rappeler fortement la gravité de la situation de la recherche et de l'enseignement supérieur au Président .


Manifestation à Quimper le vendredi 12 mars

Dépêches de l'Education

Éducation: plus de 2.000 personnes manifestent à Quimper

Quelque 2.200 personnes selon la police - étudiants, enseignants, chercheurs et parents d'élèves - ont manifesté vendredi en fin de matinée dans les rues de Quimper contre la suppression des postes dans l'enseignement et la diminution des budgets.

En tête de cortège figuraient les étudiants de l'Université de Bretagne occidentale (UBO) avec une banderole "profs, une espèce en voie de disparition", ainsi que des étudiants en éducation physique dénonçant une diminution des postes au CAPES, a constaté un correspondant de l'AFP.

Derrière une banderole "on n'est pas contents", des chercheurs de l'IFREMER et du laboratoire de biologie marine de Roscoff étaient suivis d'une délégation de l'inspection académique où "12 postes seront supprimés à la rentrée prochaine".

Des enseignants de la FSU et du SNES ainsi que des parents bretonnants mécontents de la réduction des heures d'enseignement de la langue bretonne ont aussi défilé.

Les manifestants se sont dispersés peu avant 13H00.

voir article de presse

 

Quelques photos

de la manifestation

à Quimper

le 12 mars 2004

Manifestation à Quimper le 12 mars 2004 Manifestation à Quimper le 12 mars 2004
Manifestation à Quimper le 12 mars 2004 Manifestation à Quimper le 12 mars 2004 Manifestation à Quimper le 12 mars 2004
Manifestation à Quimper le 12 mars 2004 Manifestation à Quimper le 12 mars 2004 Manifestation à Quimper le 12 mars 2004

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Communiqué du 11 mars du Collectif de la Station Biologique de Roscoff

Quatre directeurs et douze chefs d'équipe démissionnent 

Les directeurs - 

  • Bernard Kloareg -  directeur de la Station Biologique de Roscoff, 

  • François Lallier -  directeur du Centre d'études d'océanographie et de biologie marine

  • Catherine Boyen -  directeur de l'unité " Végétaux marins et biomolécules "

  • Serge Thomas -  directeur de l'unité « Mer et santé ». 

Les douze chefs d'équipe - 

  • Frank Zal

  •  

  • Myriam Valero

  •  

  • Daniel Vaulot

  •  

  • Pascal Morin

  •  

  • Dominique Davoult 

    - responsables des équipes Écophysiologie, évolution et génétique des populations marines, 

    phytoplancton océanique, chimie marine et Écologie benthique ; 

  •  

  • Marc Cock 

  •  

  • Philippe Potin 

  •  

  • Jean-Pierre Salaün
     

  • William Helbert 

  •  

  • Gurvan Michel

    - chefs des équipes génétique des algues, biochimie des défenses, signalisation lipidique, 

      structure des polysaccharides  et glycobiologie, 

  • Serge Poulet

  •  

  • Odile Mulner 

    - responsables des équipes canaux ioniques immunité des invertébrés marins cycle cellulaire et développement.

Les démissionnaires rappellent que la recherche fondamentale est une activité coûteuse dont les retombées sont difficiles à prévoir a priori mais indispensable pour l'éco­nomie et le développement d'un pays.

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Communiqué du 12 mars du Collectif " Sauvons la recherche "

Bonjour,

Beaucoup de questions nous sont posées depuis mardi, ce qui nous amène à faire les précisions suivantes. Nous espérons que vous serez compréhensifs si vous n'êtes pas concernés.

1. Le collectif appelle tous les signataires à se rendre à la manifestation du 12/03. Quelques RDV (pour "Sauvons la recherche") :

  • Paris : 13h30 au métro Sèvres - Babylone (tête de manif)
  • Lyon : 11h musée de la Résistance, ISH, avenue Berthelot
  • Nantes : 10h30 place du Commerce!
  • Nancy : 14h place Stanislas
  • Caen : 14h du rectorat à la préfecture
  • Aix-Marseille : 10h30 aux réformés (RDV Recherche devant Maupetit)
  • Nice : 10h devant le kiosque à musique du Jardin Albert 1er (théâtre de verdure)
  • Toulouse : 14h30 Place du Capitole

2. Concernant les réunions convoquées par les directeurs généraux du CNRS et de l'INSERM (B. Larrouturou et C.Bréchot), le collectif demande aux directeurs démissionnaires, en toute logique, de ne pas s'y rendre, sauf si l'objet de ces réunions est précisément la démission. Un argumentaire plus détaillé sera rapidement disponible sur le site web dans la rubrique "Actualité du mouvement".

3. Concernant les Actions Concertées Incitatives, nous encourageons les candidats à déposer les demandes. Concernant les évaluations de ces mêmes ACI, nous encourageons les experts à faire les rapports mais à ne pas les envoyer au Ministère jusqu'à avis contraire.

4. Le collectif "Sauvons la recherche" s'est enrichi de nouveaux collectifs locaux :

5. Nous sommes en train de vérifier le nombre de démissions, le nombre ainsi que la liste des directeurs d'unités démissionnaires seront affichés sur la page d'accueil du site web dès que possible. Nous demandons à tous les directeurs démissionnaires qui ont suivi la procédure (voir

de vérifier que leur nom apparaît dans cette liste (quand celle-ci sera affichée...).

Précision pour les démissionnaires : ceux qui étaient présents ou représentés mardi à Paris n'ont pas besoin d'envoyer leur lettre de démission à leurs tutelles, nous nous en occupons. En revanche ceux qui ne l'ont pas fait de cette manière doivent suivre les indications de la page :

Merci de nous avoir lus jusqu'ici !

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Communiqué du 11 mars du Collectif " Sauvons la recherche "

Et après le 9 mars ?

Beaucoup de signataires s'interrogent sur ce que nous allons faire maintenant. Dans le discours que j'ai fait devant l'assemblée générale des Directeurs d'Unités, j'ai dit en particulier :

" Au nom du Collectif, j'appelle les laboratoires à se déclarer désormais LABOS EN LUTTE, tant que la réponse gouvernementale ne sera pas plus satisfaisante. Etre un labo en lutte ne signifie pas arrêter tout travail : ce serait irréaliste et déraisonnable. Cela signifie multiplier des actions qui soient compatibles avec un certain maintien de l'activité de recherche. En particulier, nous appelons à couper toute relation avec le Ministère de la Recherche, par exemple à refuser toute évaluation des ACI. "(voir le texte complet :

http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=572

Il faut maintenant que les signataires, et plus largement tous ceux qui partagent nos analyses sur la situation de la recherche, se réunissent dans les laboratoires pour définir localement des formes d'action qui rendent visibles par nos concitoyens ces labos en lutte.

Le collectif appelle à participer massivement aux journées d'action du 12 et du 19 mars (voir plus de détails dans mon discours).

Concernant la participation aux réunions organisées par le DG et le Président du CNRS, 2 réactions sont possibles.

(1) Jusqu'à présent, les DU sont allés à ces réunions en faisant une déclaration liminaire protestant contre le calendrier forcé de ces réunions, puis en participant à la réunion.

(2) Il me semble logique, maintenant que les DU sont démissionnaires, qu'ils n’ont plus qualité pour participer à ces réunions entre une direction générale et des chefs d’unité. Cela ne constitue en rien une attaque contre la direction du CNRS. Cela signifie que, désormais, le débat sur l'avenir de la recherche doit se faire dans le cadre des Etats Généraux (qui incluera bien entendu ce genre de débat), et non pas dans le cadre de réunions qui seraient décidées par le Ministère ou des directions d'organismes, qui ignoreraient délibérément ces Etats Généraux.

Je propose que la décision soit en dernière instance prise localement, par les Comités locaux : il est important par dessus tout, que localement, les DUs essaient de se mettre d'accord entre eux.

La première réunion du Comité National d'Initiative et de Proposition pour la Recherche Scientifique (CNIPRS) aura lieu mardi 16 mars. La composition de ce comité a été donnée dans la presse. Il comporte à l'heure actuelle 26 membres dont 9 du Collectif "Sauvons la Recherche". Plusieurs sièges sont encore vacants et devraient permettre d'équilibrer un peu sa composition. Les membres de SLR qui y siègent seront à l'écoute de ce qui se passe et se dit dans les labos, et s'exprimeront dans ce comité afin que ces Etats Généraux soient vraiment nos Etats Généraux. Nous veillerons en particulier à ce que très rapidement la parole soit donnée aux assemblées locales, dans les régions, dans des conditions où tous pourront s'exprimer. Nous veillerons aussi à ce que les synthèses de ces débats soient ensuite réellement prises en compte pour la suite des Etats Généraux.

La suite, ce sera 2 dates : vers octobre-novembre, les conclusions finales avec un grand colloque. En juin, des conclusions intermédiaires, indispensables pour pouvoir peser sur la loi de finances 2005 (qui sera préparée cet été).

D'autres infos seront données après la prochaine réunion du Collectif.

Nous pouvons être fiers de nous, restons mobilisés, solidaires et imaginatifs !

Alain Trautmann

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Communiqué transmis aux médias cet après-midi du mardi 9 mars 2004

 Information sur le mouvement "Sauvons la Recherche" sur Roscoff. 

Dans le Finistère plus de 30% 
des Directeurs de laboratoires publics sont démissionnaires 
à Brest, Plouzané et Roscoff.

 

  • Notre action a attiré l'attention des médias le 3 mars 2004. 
  • Nos Directeurs d'unités CNRS ont tenu bon et annoncent leurs démissions soutenus par les personnels. 
  • A Brest et Plouzané aussi, de nombreux Directeurs démissionnent à l'IUEM et à l'INSERM.

Pourquoi nous avons démissionné !
Mardi 9 mars à 13 heures François Lallier directeur de l’unité «Diversité et adaptation en milieu marin» et Serge Thomas Directeur de l’unité «Mer et santé» se  sont rendus à l’assemblée générale du collectif «Sauvons la recherche» à l’Hôtel de ville de Paris pour remettre leur démission de directeurs d’unités ainsi que celle de leurs collègues de la Station biologique de Roscoff, Catherine Boyen directeur de l’unité «Végétaux marins et biomolécules» et Bernard Kloareg directeur de de la Station Biologique. Leur démarche est unanimement soutenue par l’ensemble des personnels de la Station Biologique.

Ils déclarent :

«La recherche fondamentale française est gravement menacée et cette situation fait courir à l’innovation technologique française de demain le risque de disparaître de la scène internationale". La France ne peut avoir ni croissance économique importante et durable ni rayonnement culturel international sans un effort important et soutenu de recherche publique. La recherche fondamentale est une activité coûteuse, dont les retombées sont difficiles à prévoir a priori, mais indispensable pour l'économie et le développement de notre pays. Ce constat a été réaffirmé à de nombreuses occasions par le Président de la République lui-même. Le développement d'une recherche publique de qualité, capable de tenir son rang dans un environnement international extrêmement compétitif, ne peut se concevoir sans un minimum de continuité, tant au niveau des axes de recherche des laboratoires, donc de leur financement, qu'au niveau des moyens humains. Acteur de la recherche publique, travaillant dans des laboratoires du CNRS, nous avons du constater que ces conditions ne sont pas remplies actuellement: L'amputation des crédits de recherche affectés aux unités (gels, annulations de crédits, diminution du soutien récurrent) a conduit à différer, voire abandonner certains axes de recherche. Plus grave encore, nous avons pu vérifier combien depuis quelques années la diminution du nombre de postes proposés aux concours de recrutement des EPST et leur remplacement par des CDD peu attractifs poussaient les jeunes docteurs que nous avons formés au laboratoire à s'installer, de façon durable, aux États-Unis. De plus, l'absence de perspectives stables détourne les plus jeunes (étudiants du second cycle universitaire) des métiers de la recherche scientifique, un point inquiétant quant au futur. Il est urgent d'inverser la tendance actuelle qui conduit, à court terme, à la disparition de la recherche publique française de la compétition internationale et à la vassalisation technologique de la France. Assurer la responsabilité d'une unité de recherche dans de telles conditions, c'est cautionner un abandon de la recherche publique qui ne nous paraît plus acceptable. En conséquence, nous avons demandé au Directeur Général du CNRS de nous décharger de la responsabilité de Directeurs d'Unités qu’il nous avait confiée. Nous espérons que cet acte fort permettra d’aller au-delà des divergences actuelles entre les chercheurs et le gouvernement et qu’une véritable programmation pluriannuelle de la recherche en France verra le jour.

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Quelques liens sur le thème "Sauvons la recherche"

à lire le dossier joint " Dunerf " = Donner Un Nouvel Essor à la Recherche Française de François Jacob, Philippe Kourilsky, J-M Lehn & P.L. Lions

Dossier du jour de "L'Express":

Editorial de "La Tribune"

Reportage TV 5 du 3 mars 2004

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Manifestation pour soutenir la recherche sur le vieux port de Roscoff, 
le mercredi 3 mars 2004, à partir de 14 h 00,
 pour assister au sauvetage symbolique de la noyade de la recherche publique. 

Quelques photos de la manifestation 
Cliquez pour agrandir les photos

Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche"
Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche"
Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche"
Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche"
Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche" Manifestation à Roscoff pour "Sauver la recherche"

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Soutien à la recherche : signature d'une pétition sur les quais

Pendant qu'une trentaine d'entre eux se jetait symboliquement à l'eau pour sauver la recherche de la noyade, une bonne centaine de biologistes de la station faisaient circuler une pétition dans les rangs des nombreux curieux venus assister à cet événement inhabituel. C'était pour les chercheurs de la station, l'opportunité de se montrer solidaires de leurs collègues du CNRS, de l'INSERM, de l'INRA et tous autres établissements de recherche publics, qu'ils considèrent, tous, aujourd'hui, menacés.

Sur les quais du vieux port, les chercheurs de la station qui n'avaient pas pris place sur la sorte de « Radeau de la Méduse » d'où ils se sont jetés à l'eau, ont fait circuler une pétition dans les rangs du public venu soutenir leur action. Ils en ont profité pour expliquer les raisons de leur mouvement et donner quelques exemples.

Ainsi, plusieurs équipes de la station biologique travaillent sur la division des cellules à partir des oursins et des étoiles de mer. Les recherches fondamentales sur la division des cellules débouchent sur de nouveaux procédés pour la détection des tumeurs et des cancers et la découverte de nouveaux médicaments extrêmement prometteurs pour soigner ces maladies. C'est aussi après trente ans de travaux pour comprendre les adaptations respiratoires des vers marins aux conditions de vie extrêmes dans le sable des plages ou les sources hydrothermales du fond des océans, que des possibilités d'utiliser des hémoglobines de ces vers comme substitut sanguin, ont été émergées.

Les grandes algues marines sont une source emblématique des côtes du Léon. Sans recherches visant à mieux comprendra l'impact de l'environnement et en particulier de l'homme sur le devenir de ces ressources, et sans travaux fondamentaux sur la chimie et la biologie de ces organismes, l'industrie locale manquera de capacités d'innovation et ne pourra pas se maintenir dans la durée face à la compétition internationale. Ces recherches débouchent aujourd'hui sur l'homologation en agriculture, de nouveau* produits na­turels comme alternative aux traitements avec des pesticides chimiques.

Enfin, les biologiques de la station, en faisant signer leur pétition, ont aussi rappelé que les recherches dans le domaine du plancton marin conduisent aujourd'hui à découvrir de nouvelles formes de vie, y compris dans la baie de Morlaix.

Demain, ces micro-organismes fourniront peut-être les molécules dont l'industrie aura besoin pour ses médicaments ou ses cosmétiques. L'étude de la diversité des espèces et des populations marines permettra de comprendre comment la planète océan réagit aux changements climatiques annoncés.

Extrait de L’Ouest-France du 9 mars 2004 – Édition de Morlaix

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Communiqué du 9 mars 2004  du Collectif "Sauvons la Recherche "

La journée du 9 mars a tenu ses promesses. Cette journée restera en France comme la plus importante mobilisation pour la recherche. Un nombre impressionnant de directeurs d’unités et de responsables d’équipes ont mené une discussion approfondie à l’Hôtel de Ville de Paris, au terme de laquelle la démission des fonctions administratives a été massivement adoptée. Nous avons recueilli 976 démissions de directeurs d'unités, et 1 110 démissions de chefs d'équipes. Ces chiffres ne tiennent pas compte de toutes les démissions qui nous sont envoyées par d'autres moyens, et que l'on peut d'ores et déjà chiffrer à plusieurs centaines.

La mobilisation est exceptionnelle, en raison de la situation dramatique de la recherche dans notre pays. Plus de 15.000 personnes, enseignants-chercheurs, chercheurs, doctorants, ITA, étudiants, citoyens ont soutenu les directeurs d'unité démissionnaires sur la place de l’Hôtel de ville, puis se sont rendus en cortège vers le ministère de la Recherche, où les lettres de démission ont été déposées aux pieds des grilles. Et maintenant ?

Nous avons toujours dit que le 9 mars n’était qu’un début. Nous devons inciter tous ceux qui n’ont pas encore démissionné à nous rejoindre, et continuer à mobiliser les personnels de la recherche, et les citoyens. Il faut aussi amplifier la mobilisation dans les universités, vers les étudiants dont l’avenir est directement en jeu. Un sondage publié ce matin dans La Croix montre que 82 % des Français soutiennent notre mouvement.

Nous devons engager sans tarder la mobilisation des comités locaux pour l’organisation des États Généraux de la Recherche. Par ailleurs, d' autres dates sont déjà retenues. Le 19 mars sera une nouvelle journée « Science en Lutte », où nous appelons l'ensemble des citoyens à venir exprimer leur soutien en manifestant avec nous partout en France. Sans attendre, nous vous invitons à joindre votre voix au mouvement de lutte en cours dans des domaines proches nôtre. Nous vous enjoignons également à envoyer sans plus attendre des lettres de protestation à vos élus en utilisant le formulaire déjà accessible sur notre site

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Pour signer la pétition, cliquez >>> http://recherche-en-danger.apinc.org


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Communiqué des signataires de la pétition « Sauvons la recherche » à Roscoff. 

Le 3 mars, la Station Biologique de Roscoff

plonge dans le port pour sauver la Recherche.

En dépit du discours officiel affirmant que la recherche est une priorité nationale, le gouvernement est bel et bien en train de tuer la recherche publique. Les organismes de recherche sont asphyxiés financièrement. La Station Biologique de Roscoff (SBR) est un outil de recherche dont le rayonnement dépasse largement les frontières de la Région et qui figure parmi les laboratoires européens les plus performants dans le domaine de la biologie marine et de la santé. Cette structure est aussi au service du développement local, notamment au travers de ses missions d’enseignement et de culture scientifique sur la vie marine. Non seulement, les étudiants accueillis à Roscoff, mais aussi de nombreux enfants des écoles et des collèges de la région ont profité de la diffusion des connaissances apportée par les personnels de la SBR. Dans le contexte actuel, plus de 150 ans d’efforts pour établir une telle structure risquent d’être anéantis par le désengagement de l’État de la recherche publique.

Pour apporter aux entreprises régionales des capacités d’innovation et pour assurer une diffusion des connaissances et de la culture scientifique, notre Région a besoin d'une recherche fondamentale forte et libre. Croire que l'on peut limiter la recherche à quelques axes prioritaires pour la société, c'est entrer dans une logique de sous-développement et de dépendance vis-à-vis des autres pays qui ont compris tout l'intérêt de maintenir une recherche de haut niveau. Les retombées utiles et rentables viennent et viendront de la recherche appliquée. Mais celle-ci ne peut exister qu'en utilisant les outils et les concepts inventés par la recherche fondamentale. Comme l'objectif de cette dernière est le développement des connaissances, indépendamment de toute rentabilité escomptée, elle ne peut être soutenue, pour l'essentiel, que par des financements publics. Cette responsabilité centrale de l'Etat ne peut être totalement transférée aux entreprises privées, aux organismes caritatifs, ou aux structures internationales même si les chercheurs sont souvent déjà obligés de trouver auprès de ces bailleurs d'importants compléments de financement. 

Par exemple, plusieurs équipes de la Station Biologique travaillent sur la division des cellules à partir des oursins et des étoiles de mer. Les recherches fondamentales sur la division des cellules débouchent sur de nouveaux procédés pour la détection des tumeurs et des cancers et la découverte de nouveaux médicaments extrêmement prometteurs pour soigner ces maladies. 

C’est après 30 ans de travaux pour comprendre les adaptations respiratoires des vers marins aux conditions de vie extrêmes dans le sable des plages ou les sources hydrothermales du fond des océans, que des possibilités d’utiliser les hémoglobines de ces vers, comme substitut sanguin, ont émergées. 

Les recherches dans le domaine du plancton marin conduisent aujourd’hui à découvrir de nouvelles formes de vie, y compris dans la Baie de Morlaix. Demain, ces micro-organismes fourniront peut être les molécules dont l’industrie aura besoin pour ses médicaments ou ses cosmétiques.  L’étude de la diversité des espèces et des populations marines nous permettra de comprendre comment la planète océan réagit aux changements climatiques annoncés. 

Les grandes algues marines sont une ressource emblématique des côtes du Léon. Sans recherches visant à mieux comprendre l’impact de l’environnement (et en particulier de l’homme) sur le devenir de ces ressources, et sans travaux fondamentaux sur la chimie et la biologie de ces organismes, l’industrie locale manquera de capacités d’innovation et ne pourra pas se maintenir dans la durée face à la compétition internationale. Ces recherches débouchent aujourd’hui sur l’homologation en agriculture, de nouveaux produits naturels, comme alternative aux traitements avec des pesticides chimiques.

Les personnels de la SBR qui participeront à leur manière à la journée nationale d’action du 3 mars 2004, sont solidaires de leurs collègues chercheurs et personnels du CNRS, de l'INSERM, de l'INRA et des autres établissements de recherche publics tous aujourd'hui menacés. Ils demandent instamment au gouvernement de permettre à la Recherche de poursuivre ses missions, en versant aux organismes de recherches les arriérés de paiement, en créant des postes permanents en nombre suffisant chaque année, en organisant avec l'ensemble des acteurs de la recherche une réflexion dont l'objectif serait une réorganisation profonde de la recherche publique pour assurer une bonne gestion des crédits publics.

Nous appelons à un rassemblement de toutes les personnes 
qui souhaitent soutenir la recherche sur le vieux port de Roscoff, 
le mercredi 3 mars 2004, à partir de 14 h 00,
 pour assister au sauvetage symbolique de la noyade de la recherche publique.

Les signataires de la pétition « Sauvons la recherche » à Roscoff. 

Contact presse-médias : potin@sb-roscoff.fr , vaulot@sb-roscoff.fr 

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Si vous souhaitez intervenir sur ce thème, envoyez vos textes >>>  ici.

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