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Message de
Sauvons la Recherche du 16 mars 2006
1) Parmi les motifs qui ont conduit à la création de mouvement "Sauvons la recherche", la transformation de 550 postes de personnels statutaires (chercheurs et ITA) en CDD occupait une place très importante. Le modèle que le gouvernement préconisait pour la recherche, avec la montée en puissance de situations précaires, a été clairement rejeté par la communauté scientifique. Avec le CPE, le gouvernement pousse à l'extrême la logique de précarisation qui caractérise également la nouvelle loi sur la recherche. Par ailleurs, il refuse d'investir dans la jeunesse en laissant de côté la formation et l'enseignement supérieur (voir http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1394 pour une argumentation plus complète). SLR appelle donc l'ensemble des citoyens, et tout
spécialement les personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur, à
participer aux manifestations des 16 et 18 mars pour réclamer : - L'abrogation de la loi
« égalité des chances », et notamment du CPE - La mise en place d'un plan d'urgence en
faveur de l'enseignement supérieur et la recherche, incluant : 2) Communiqué du collectif
"Sauvons la Recherche", le 13 mars 2006 Pendant ces deux dernières années, SLR a permis à la communauté scientifique danalyser collectivement les forces et les faiblesses du système de recherche en France. Dans tous les champs disciplinaires, SLR a facilité le dialogue des personnels des différentes institutions, des doctorants aux chercheurs et enseignants-chercheurs confirmés, en passant pas les ingénieurs et techniciens. Il a permis quagissent côte à côte en faveur de la recherche, des organisations et des institutions peu accoutumées à travailler ensemble (syndicats, Académie des Sciences, Comité National, CP-CNU, CPU...). SLR a su imposer la question de la recherche dans le champ politique et médiatique. Il sest affirmé comme une source de contre-expertise et de propositions, reconnue par les partis, les mouvements et syndicats nationaux. Du fait de sa notoriété, de la fréquentation de son site, et de létendue de la liste de diffusion, il a agi comme caisse de résonance pour des campagnes spécifiques (place des femmes dans la société, fin des libéralités, soutien à lémission Archimède). Il a su faire entendre des voix trop souvent ignorées, en particulier celle des jeunes chercheurs. Il est raisonnable despérer que tout cela pèsera positivement sur lavenir de la recherche en France. Laction de SLR a abouti à des résultats immédiats, en bloquant la série de mesures prises en 2003 visant à réduire leffort de recherche en France. Malheureusement, malgré les efforts conjugués de beaucoup des acteurs mentionnés ci-dessus, la loi sur la recherche qui vient dêtre votée est en contradiction flagrante avec les principales propositions de la communauté scientifique, ce qui augure très mal de lavenir du système de recherche en France : la recherche est très loin dêtre sauvée. Le collectif SLR sétait fixé pour objectif de fonctionner jusquau vote de cette loi. Respectant cet objectif et prenant acte de la fin de cette période, le collectif a décidé de se dissoudre. Ceci nimplique pas que les scientifiques
engagés dans ce mouvement vont cesser dagir en faveur de la recherche et de
lenseignement supérieur. Nous savons que la mise en place des décrets
dapplication de la loi devra être suivie de près. Il sera nécessaire de veiller
à ce que les deux engagements solennels pris par le ministre de la recherche devant
lAssemblée Nationale soient effectivement tenus : la programmation de leffort
de recherche en euros constants (ce qui représente une différence denviron 2
milliards avec la présentation actuelle en euros courants) et le passage de
lallocation doctorale à 1,5 fois le SMIC dès le 1er Janvier 2007. Il faudra faire
en sorte que, lors des prochaines SLR va continuer son action sous une autre forme, avec une organisation nouvelle, qui vise à louvrir à de nouveaux acteurs et à dautres problématiques (politique de recherche industrielle et partenariale, réforme de lenseignement supérieur ...). A la place dune structure double (collectif de militants et association de sympathisants), il ny aura plus quune seule structure, lassociation, avec un conseil dadministration qui vient dêtre renouvelé en partie. Les président et vice-président seront bientôt élus par le CA. Alain Trautmann, porte-parole de lex-collectif, désireux de pouvoir consacrer plus de temps à la recherche, ne sera candidat à aucune responsabilité au sein du CA. Après la dissolution du collectif, le CA assurera la coordination dinitiatives qui devront émerger des comités locaux et de groupes thématiques qui seront prochainement mis en place. Celles-ci viseront à maintenir un débat ouvert, à produire des analyses et des propositions pour la recherche et lenseignement supérieur, qui pourront être soutenues par des campagnes locales ou nationales. Dans le contexte actuel de refus de la précarisation de lemploi et de lutte anti-CPE, SLR souhaite réaffirmer son soutien appuyé au mouvement des universités contre la mise en place du CPE (voir aussi http://recherche-en-danger.apinc.org/). Dans lavenir lassociation SLR devra travailler à lélaboration de propositions pour améliorer notre système denseignement supérieur. De nombreux chantiers sont devant nous qui nécessiteront une implication du plus grand nombre. Nous invitons donc les personnes qui souhaiteraient prendre part à cette nouvelle phase du mouvement à prendre contact dès à présent avec les responsables des collectifs locaux. Ceci est le dernier communiqué du collectif SLR. Le prochain communiqué de SLR émanera de la nouvelle direction de lassociation. Pour le collectif SLR - Alain Trautmann 3) Relevé de conclusions de l'AG SLR Pour information, cotisation 2006 : Lors de cette réunion, la décision de dissoudre le collectif national SLR et de donner une nouvelle impulsion à lassociation a été prise. Le vote de la loi sur la recherche nest quune étape de notre combat pour la recherche. De nombreux problèmes nous attendent : suivi de la loi (et notamment des décrets dapplication), mise en place des pôles régionaux denseignement supérieur, élaboration de propositions pour peser lors des futures échéances électorales, débat sur lavenir de luniversité... La richesse des échanges entre personnels de recherche de statuts et de disciplines différentes, dorientation politique et syndicale variée au sein de SLR, est un acquis qui ne doit pas être perdu. SLR doit continuer à jouer son rôle de structure de veille, de contestation et de propositions, au niveau national mais aussi au plan régional. Soyons nombreux à rester mobilisés et impliqués dans SLR ! Un compte-rendu détaillé de lAG sera bientôt en ligne. En attendant voici les principales orientations décidées collectivement. Renouvellement du Conseil dAdministration Un tiers des administrateurs du CA sortant ont été renouvelés. Voici la liste des 20 administrateurs : Martin Andler, Fernando Arenzana, Henri Audier, Julien Brossard, Hélène Combes, Georges Debrégeas, Olivier Dezellus, Philippe Enclos, Jocelyne Fernandez-Vest, Sandra Hernandez, Bernard Jacq, Bertrand Monthubert, Pierre Netter, Mylène Pardoen, Sophie Pochic, Frédéric Sawicki, Daniel Steinmetz, Pierre Petit, Alain Trautmann, Francis-André Wollman. Par ailleurs, Laurent Mémery et Charles Zelwer seront invités permanents du CA. Le CA a ensuite procédé à lélection du bureau : - Président : Bertrand Monthubert Nous devons affiner notre réflexion et nos propositions sur plusieurs thèmes. Des groupes de travail vont donc se constituer sur les sujets suivants. Thème Coordinateur ANR
B. Jacq Intervention dans les campagnes
présidentielle et législatives Refonte des statuts de lassociation Notre association doit sappuyer sur des groupes locaux, auxquels il faut donner une existence plus claire dans les statuts. Une évolution de ceux-ci sera donc proposée lors dune assemblée générale extraordinaire. Appel à adhésion massive dans la nouvelle
association SLR Ce message vous est envoyé car vous avez signé l'appel "Sauvons la Recherche". Pour vous désabonner veuillez envoyer un message à sympa@lists.apinc.org dont le texte soit simplement SIG sauvons_la_recherche Vous pouvez aussi cliquer sur le lien suivant :
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20 janvier 2006 Les chercheurs manifestent à Roscoff Une centaine de chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, techniciens et administratifs, déjà inquiets de « l'affaiblissement » du CNRS dans le contexte de la future loi de programmation, se sont mobilisés hier à 13 h devant la station biologique de Roscoff à l'appel du collectif « Sauvons la recherche », créé il y a deux ans. Dans la cité corsaire, l'organisme public de recherches emploie deux cents personnes dont 80 % de personnel rattaché au CNRS et 20 % à l'université de Paris VI. « Les décisions récentes du gouvernement ne font que ternir l'image du CNRS et perturber son fonctionnement » a estimé Philippe Potin, porte-parole, tout en rappelant la démission du président de l'établissement et le limogeage « sans ménagement » du directeur général « qui entraînent l'institution dans une crise grave et profonde ». Et de conclure : « Il faut bouger sinon on a l'impression que l'on approuve. Nous devons être moteurs du changement. Sans la recherche fondamentale il n'y a pas d'innovation. » Quelques élus ont marqué leur solidarité par leur présence. Ainsi, le maire de Roscoff Joseph Séité, s'est dit « inquiet. Nous avons un projet important d'extension en passe d'aboutir, et la situation actuelle pourrait remettre tout en cause ». Les conseillers généraux de gauche, Michel Le Goff et Jacques Edern ont mis en avant « les menaces fortes, avec ce qui se passe à la tête du CNRS, sur la recherche fondamentale et appliquée en France. Et économiquement, la présence à Roscoff est importante pour toute la région ». Quant à Marylise Lebranchu, retenue par ailleurs, elle a proposé de recevoir les personnels lundi ou de se rendre sur place. Extrait de l'Ouest-France du 21 janvier 2006 9novembre 2005 APPEL A MANIFESTATIONS ET AUTRES ACTIONS EN REPONSE AU PROJET DE LOI SUR LA RECHERCHE. Cela fait bientôt deux ans qu'a été déclenché le mouvement de la recherche. Ce mouvement a reçu un fort soutien de la population, et à tous ceux qui nous ont soutenus, nous devons ce bilan. En résumé, nous avons remporté de vrais succès, une fausse victoire, avons été tenus provisoirement en échec, et nous continuerons à nous battre. Un vrai succès, c'est d'avoir obtenu que la recherche soit devenue en deux ans une question politique incontournable. Ce qui a été planté là germera un jour, même si ce n'est pas tout de suite. La fausse victoire, c'est d'abord "le milliard d'euros supplémentaire" pour la recherche qui, compte tenu de l'inflation, devrait représenter une augmentation de 2,5% par an de l'ensemble de l'enveloppe publique affectée à la recherche, c'est-à-dire à peine plus que la croissance du PIB. L'essentiel de cette augmentation, à travers les pôles de compétitivité ou le crédit impôt-recherche, ira au soutien à la recherche privée. L'augmentation prévisible restante pour la recherche publique sera dérisoire, alors que pour atteindre l'objectif des 3% du PIB en 2010, il aurait fallu une augmentation énergique d'au moins 10% par an pour la recherche publique. Sur les 3000 postes que nous avons réussi à arracher pour 2006, une fraction significative pourrait en fait être des CDDs. En outre le gouvernement refuse clairement de s'engager au-delà de 2006, il refuse un vrai plan pluriannuel de l'emploi, qui avait une énorme importance pour les jeunes. L'échec, c'est la loi sur la recherche, pour laquelle nous avons mené un long combat citoyen. Nous avons joué le jeu de la démocratie en élaborant en détail les propositions des Etats Généraux, puis en discutant avec le gouvernement, qui finalement mettra en uvre ce qu'il souhaitait dès 2003, et que nous avons combattu. En 2003, le gouvernement voulait que le développement de l'emploi scientifique se fasse avec de l'emploi précaire, et c'est ce qui va se faire, en particulier grâce à l'ANR. En 2003, le gouvernement, se défiant des chercheurs, voulait un pilotage plus étroit de l'activité de recherche, et il est en train de le mettre en place. En 2003, le gouvernement voulait que la priorité absolue soit mise sur les recherches aux retombées prévisibles, et cette aberration scientifique est en cours d'application. Ce que la loi nous prépare, c'est une recherche coincée entre les injonctions du pouvoir et celles des entreprises. Le gouvernement a fait semblant d'écouter les chercheurs, en se croyant tout permis. Il joue avec le feu, si l'on peut dire. Refuser d'entendre le malaise d'une partie de la population peut avoir des conséquences graves. Prendre des demi-mesures pour résoudre des questions brûlantes est irresponsable. Notre responsabilité est de marquer clairement notre opposition à une telle inconséquence politique, et d'appeler à nouveau nos concitoyens à le dire avec nous. Pour cela, "Sauvons la Recherche" appelle à manifester le samedi 19 novembre à Paris dans le cadre de la manifestation nationale pour la défense et le développement des services publics. Pour la première fois depuis la sortie du projet de loi sur la recherche, nous dirons dans la rue que ce projet est dangereux pour lavenir de notre secteur (voir appel : http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1285 ). Un cortège spécifique Recherche et enseignement supérieur sera mis en place : le RV est fixé à 13h30 place dItalie au début du boulevard de lHopital. « Sauvons la Recherche » et les organisations syndicales organiseront également une journée d'action sur l'ensemble du territoire le mercredi 23 novembre, jour de présentation du projet de loi en Conseil des Ministres. Nous vous informerons dans quelques jours des lieux de rendez-vous des manifestations prévues. Pour Paris, le RV est d'ores et déjà fixé pour 14h sur la place de la Sorbonne.
Autre action : en vue du débat sur la loi au Parlement, les collectifs locaux de SLR prennent contact avec leurs parlementaires. Vous pouvez soutenir cette démarche en envoyant une lettre à votre député ou sénateur en utilisant le modèle qui est sur le site, avec un dispositif d'envoi automatique : http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1299 Pour plus dinformations (Assemblées Générales à venir, pétition sur la place des femmes au CA du CNRS, appel de bénéficiaires de contrats ANR à mutualiser une partie de leurs contrats), voir le site http://recherche-en-danger.apinc.org/.Untitled
13 février 2005
2 février 2005
VENDREDI 4 FEVRIER
2005 D'autres rassemblements sont
prévus dans les autres régions. Communiqué de presse joint de «
Sauvons la Recherche » et du CIP Lettre à tous les signataires Communiqué de presse
joint de « Sauvons la Recherche » et du CIP Les Assises Nationales viennent de se
finir. Des milliers d'internautes ont suivi leur déroulement par l'intermédiaire de la
webTV Colloques et Conférences, et des comptes-rendus ont été mis en ligne au fur et à
mesure. Les débats sont rediffusés et conservés sur la chaîne Colloques et Conférences, voir à l'adresse : Enfin, un communiqué de presse a été
diffusé à l'issue des travaux. VENDREDI 25 JUIN, DE 12H A 14H00, PLACE DE LA SORBONNE Cher(e) signataire de l'appel "Sauvons la
Recherche", Une conférence de presse en plein air y sera
organisée, en présence des représentants de Sauvons La Recherche, de syndicats et de
personnalités politiques, afin que soient publiquement rappelés les besoins des
laboratoires et des universités qui justifient un effort public à la hauteur de nos
demandes. 7 juin 2004 - Une nouvelle initiative en direction des chercheurs européens Bonjour, "Sauvons la Recherche" lance une nouvelle initiative en direction des chercheurs européens, par le biais d'un manifeste à diffuser dans toute l'Europe et d'un site internet :
Vous trouverez ci-dessous un texte explicatif, merci de le rediffuser le plus largement possible. Par ailleurs, la préparation du budget 2005 nous a amenés à faire un communiqué de presse pour préciser les orientations qui nous semblent nécessaires pour la prochaine loi de finances. Vous trouverez ce communiqué de presse sur le site : Merci de votre intérêt et de votre soutien. ************** Chers collègues, Le combat des scientifiques et des citoyens organisés dans le mouvement " Sauvons la Recherche " a mis un coup d'arrêt à l'absence de politique scientifique dont témoigne l'état de la recherche française. Mais la manière dont les responsables en charge de l'avenir se sont trop longtemps accommodés de cette situation reflète une crise générale de la recherche scientifique en Europe. Un financement très insuffisant dans la plupart des pays européens, une absence de véritable politique scientifique européenne due à une méconnaissance flagrante de l'importance de la recherche fondamentale et à une bureaucratisation excessive dans la gestion des programmes européens, une communauté scientifique largement tenue à l'écart des procédures de décision et ne parvenant pas à s'organiser pour modifier cette situation, que faire pour soulager l'Europe de la Science de tant de maux ? Les déclarations officielles de Lisbonne et Barcelone fixant l'ambitieux objectif de 3% du PNB européen pour la recherche en 2010 se sont traduites paradoxalement dans les faits par un constant recul de l'Europe vis à vis du Japon et des États Unis. Face à la faiblesse actuelle de la recherche européenne, nous soutenons toute initiative pour mettre en place les fondations d'un espace européen de recherche, et en premier lieu la création d'un Conseil Européen de la Recherche (European Research Council, ERC) entièrement consacré à la recherche fondamentale, comme l'a proposé le Conseil des ministres européens. Cependant il est essentiel que la communauté scientifique soit consultée sur l'organisation et les missions de l'ERC.afin qu'elle accompagne cette importante évolution. Nous ne pouvons laisser aux seuls politiques le soin de faire que la recherche fondamentale devienne une priorité. Scientifiques et universitaires, nous avons de fait une éminente responsabilité vis-à-vis de nos concitoyens et de l'avenir de l'Europe. Profitons du renouvellement imminent du Parlement Européen pour construire cet avenir de la science européenne. Si vous êtes convaincus de l'urgent besoin d'une action pour l'avenir de la recherche européenne, visitez notre site Web. Vous y trouverez une documentation plus complète, vous pourrez signer un manifeste s'appuyant sur cet appel. Vous pourrez vous exprimer dans un forum sur la mise en place de l'ECR ( http://www.fer.apinc.org ). Pensez à relayer cet appel auprès de vos collègues français et étrangers Le Collectif "Sauvons la Recherche"
Dear Colleagues, In connection with the successful struggle of the 300 000 French scientists' and citizens' coalition "Sauvons la recherche" (SLR), set up to defend basic research in France, we believe that the difficulties highlighted in France reflect a general European crisis of scientific research. Basic research in Europe badly suffers fromo a low level of funding in almost every country in Europe,o the lack of a real European scientific policy due to a misconception of the importance of basic research and excessive bureaucratic procedures in the management of European programs o poor consideration of the scientific community indecision making procedures . The paradox of the present situation is further underlined by the Lisbon and Barcelona official declarations setting an ambitious goal of 3% of the GDP for European research in 2010 to build a knowledge based European economy. We are marching towards this goal backwards, lagging more and more behind the USA and Japan.Given the present weakness of European research, we strongly support the foundations of a European research area and, in particular, a European Research Council (ERC) entirely devoted to basic research as proposed by the Council of the European Ministers. However, we believe that the European scientific community must be better informed of this important evolution and consulted on the organisation and missions of the ERC. We need to put our agenda for basic research (ERC, funding...) at the forefront, and we must rely on our own strength -- scientists and academics in our labs and universities. This has to be now, not later, as the European parliamentary elections are in ten days, and some major decisions concerning research are under way. If you are convinced by the necessity of a European research initiative, please visit our web site. You will find more information , be able to sign up a manifesto elaborating on this message and participate to a related forum on the ERC ( http://fer.apinc.org ) Please forward this message - The coalition Sauvons la Recherche. 24 mai 2004 - Message de " Sauvons la Recherche " Bonjour. Vous avez signé l'appel "Sauvons la Recherche" et vous êtes nombreux à vous demander ce que fait le Collectif SLR depuis le 7 avril, qui a vu le gouvernement répondre aux mesures d'urgence qui nous avaient mobilisés pendant 3 mois. PROPOSITIONS POUR LE BUDGET 2005 La loi de finances 2005 doit être discutée cet été, et SLR veillera à ce que les acquis récents pour la recherche et l'enseignement supérieur soient suivis d'effets à plus long terme. Une demande de rencontre avec François d'Aubert, ministre de la Recherche, a été envoyée le 19 mai. Il s'agit d'une demande commune faite par SLR et les syndicats de la recherche. Sur le site SLR, http://recherche-en-danger.apinc.org/rubrique.php3?id_rubrique=8 , vous trouverez une analyse de Henri Audier (approuvée par nombre de ses collègues de SLR) pour la loi de finances 2005. L'accent est mis sur le fait qu'il faut faire un gros effort pour la recherche à l'Université, ce qui veut dire alléger la charge d'enseignement d'un certain nombre d'enseignants - chercheurs, notamment les nouveaux maîtres de conférences. Une partie de cet effort peut résider dans des postes d'accueil ouverts au CNRS (et dans d'autres organismes de recherche) pour accueillir des enseignants chercheurs pendant 2 ou 4 ans, afin qu'ils puissent développer leur recherche. Plus généralement, ce texte souligne qu'une relance de la Recherche publique en France est incompatible avec des moyens constants ou en faible croissance. Fin juin, le CIP remettra au gouvernement des recommandations pour la loi de finances qui sera discutée cet été. La voix de SLR se fera également entendre à ce moment-là. Nous savons aussi que de cet automne au printemps prochain, nous devrons encore nous faire entendre afin de nous assurer que les conclusions des Etats Généraux soient prises en compte dans la Loi d'Orientation et de Programmation pour la Recherche qui sera discutée début 2005. ETATS GENERAUX DE LA RECHERCHE Comme vous le savez, les Etats Généraux de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur suivent leur cours. Des débats ont lieu dans de nombreuses villes de France. Vous pouvez en avoir un écho en consultant le site du CIP et des Etats Généraux http://cip-etats-generaux.apinc.org/. Vous constaterez que de nombreux comités régionaux ont leurs propres sites web, qui annoncent les activités locales et peuvent accueillir vos contributions. Ces Etats Généraux mobilisent naturellement en grande partie la communauté scientifique, mais nous tenons à ce que tous les citoyens, qui ont apporté une contribution décisive à notre mouvement, puissent y prendre leur place. Sur le site SLR (voir adresse ci-dessus), les Parisiens pourront trouver l'annonce d'une réunion publique qui promet d'être très intéressante, ce MERCREDI 26 MARS, dans le 11ème arrondissement de Paris. Thème du débat : "La Recherche appartient-elle aux chercheurs ?" Le calendrier définitif des Etats Généraux est le suivant :
Par ailleurs, SLR travaille à la préparation d'un colloque européen cet automne. Nous vous donnerons plus d'informations sur cette initiative dans un prochain message. Bien cordialement Le Collectif "Sauvons la Recherche" 29 avril 2004 - Message de " Sauvons la Recherche " Après le succès du 7 Avril, certains s'interrogent sur l'avenir du mouvement Sauvons La Recherche. Qu'ils se rassurent, nous sommes toujours présents et résolus à ne pas laisser en plan notre travail ! En premier lieu, SLR sera présent, et nous l'espérons, massivement, dans les manifestations du premier Mai. Cette journée sera l'occasion d'affirmer notre solidarité avec les nombreux citoyens qui nous ont soutenus et de replacer les enjeux de notre combat dans le cadre plus large de défense du Bien Public et de l'emploi. Le texte de l'appel à cette manifestation est disponible sur le site http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=943 ). A Paris, un cortège spécifique Recherche et Enseignement supérieur sera présent dans le défilé (R V à 14h30 place de la République). Le rôle de SLR dans la période à venir sera de 3 ordres :
Le mouvement "Sauvons la Recherche" a rempli la première partie de son contrat. Toutefois ce succès ne saurait occulter le fait que la situation de la recherche en 2004, même après la réouverture des postes, reste nettement moins bonne qu'il y a deux ans... et rien à ce stade, si ce nest de fragiles promesses, ne permet de présager de la place qui sera accordé à ce secteur lors des prochains arbitrages budgétaires. Cest pourquoi nous devrons rester plus que jamais mobilisés dans les semaines et les mois qui viennent, afin de peser sur le budget 2005, puis sur le contenu de la Loi d'Orientation et de Programmation. Le collectif Sauvons la Recherche ! |
Sommaire de la page
- Notre avenir est en danger.
- La réponse du Président de la République ne laisse plus de doute.
- Nos demandes ont été ignorées, nos démissions sont dédaignées.
- Nos États - Généraux sont menacés par des manuvres gouvernementales.
18 / 03 / 2004 - Lettre adressée par le Collectif au Président de la République
17 / 03 / 2004 - Réponse du Président de la République au Collectif " Sauvons la recherche "
16 / 03 / 2004 - Communiqué du Collectif national " Sauvons la Recherche "
12 / 03 / 2004 - Communiqué du Collectif national " Sauvons la Recherche "
11 / 03 / 2004 - Communiqué du Collectif à Roscoff "Sauvons la Recherche "
11 / 03 / 2004 - Communiqué du Collectif national " Sauvons la Recherche "
09 / 03 / 2004 - Communiqué du Collectif à Roscoff " Sauvons la Recherche "
09 / 03 / 2004 - Communiqué du Collectif national " Sauvons la Recherche "
09 / 03 / 2004 - Article de presse locale, relatant la manifestation à Roscoff du 3 mars
09 / 03 / 2004 - Quelques liens vers la presse, relatant les actions pour sauver la recherche
03 / 03 / 2004 - Affiche annonçant la manifestation sur le port de Roscoff
Mercredi 7 avril 19 h 39 - PARIS (Reuters)
Recherche : 550 postes seront créés dès 2004
Fillon annonce la création 550 postes de chercheurs
Le ministre de l'Éducation
François Fillon a annoncé mercredi la création de 550 postes scientifiques et de 1.000
postes d'enseignants - chercheurs à l'université, répondant ainsi aux principales
revendications de ces derniers mois dans le secteur de la recherche.
"Le gouvernement a décidé un effort exceptionnel et immédiat en faveur de l'emploi
scientifique au bénéfice de la recherche publique", a-t-il déclaré lors d'une
conférence de presse au ministère de l'Éducation nationale, en présence du ministre
délégué à la Recherche, François d'Aubert.
François Fillon a précisé que 550 postes statutaires seraient proposés au concours de
recrutement de la recherche "dans les délais les plus courts".
Il a également annoncé que pour "renforcer la recherche dans l'enseignement
supérieur", le gouvernement avait décidé d'ajouter 1.000 emplois aux 2.000 déjà
prévus pour 2004.
08 avril 2004 - COMMUNIQUE DE PRESSE du SNCS-FSU
CEST BIEN ! RESTE A NÉGOCIER LES CRÉDITS DES LABOS
Hier soir, vers 19 heures, le gouvernement
a restitué les 550 postes dITA et de chercheurs dans les différents EPST dans
létat où ils avaient été supprimés. Il a créé 700 postes denseignants -
chercheurs, en 2004, qui seront financés à partir du 1er janvier 2005, 150
postes dIATOS et 150 postes dATER AU 1ER octobre 2004.
Les syndicats réclamaient 1000 postes denseignants - chercheurs et 1000 postes
dIATOS.
Rien na été obtenu pour la remise à niveau des crédits récurrents des
laboratoires.
Il faut donc rester vigilants notamment par rapport à la Loi dorientation et de
programmation.
Dès la semaine prochaine, nous rencontrerons le ministre de la recherche pour discuter du
budget 2005 et dun plan de gestion pluriannuelle de lemploi scientifique.
Syndicat National des Chercheurs Scientifiques (FSU)
1, place Aristide Briand 92195 MEUDON CEDEX
Tél. 01 45 07 58 70 - Fax. 01 45 07 58 51
couriel : sncs@cnrs-bellevue.fr -
la toile : http://www.cnrs-bellevue.fr/~sncs
07 / 04 /2004 - Remerciement du Collectif " Sauvons la recherche "
à nos concitoyens qui ont contribué à la victoire remportée le 7 avril
obtention de 550 postes dans les organismes de recherche + 1000 postes
pour l'Université, en plus des crédits 2002 qui ont maintenant été
versés), en signant et faisant signer l'appel SAUVONS LA RECHERCHE !
,en participant aux manifestations, et en votant le 28 mars.
Il reste bien des problèmes graves à régler pour la recherche et
l'enseignement supérieur. Nous restons vigilants et mobilisés.
Nous vous invitons à participer aux débats des États Généraux de la Recherche.
Le Collectif "Sauvons la Recherche"
PS: a ce jour, la pétition a, en tout, été signée par 321 821 chercheurs et citoyens.
07 / 04 / 2004 - Communiqué concernant la réunion des scientifiques au Ministère
Pour info:
Les négociations continuent !
Ne crions pas victoire avant l'officialisation de ce qui est accordé comme la presse a
tendance à le faire croire !
L'ensemble des organisations syndicales de la recherche est reçue par F. D'Aubert,
Ministre délégué à la recherche ce jour mercredi 7 avril à 12 h 00. Cette rencontre portera sur la question des emplois statutaires.
A la suite de cette réunion, nous vous ferons parvenir un communiqué de presse.
Ce que relate la presse pour l'instant 06 avril 2004 - 14 h 18 - Les chercheurs
pensent avoir obtenu gain de cause sur l'emploi scientifique !!!
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-360135,0.html (article
paru dans édition du 7/04/04)
Message de Jean-Pierre BARBE,
Secrétaire Genéral du SNPCEN-FSU
Bonjour à tous,
Entendu à France-inter 16h Fillon "souhaite retrouver la confiance des personnels de l'Éducation , de la recherche. Il assure qu'il ne se départira pas de sa méthode d'écoute et de respect des partenaires sociaux." Selon un contact aujourd'hui à 14h au ministère le fraîchement (re)nommé (mais plus très frais) secrétaire d'Etat à la recherche François d'Aubert demande un collectif budgétaire de 550 postes (301 ITA et 249 chercheurs) et le déblocage de 300M*.François d'Aubert demande ce jour aux directeurs du CNRS, de l'INSERM et de l'INRA de suspendre tous les projets de réforme en cours et les invite à donner tous les moyens matériels (locaux et décharges de service) afin de permettre la participation de toutes les catégories de personnels aux États Généraux de la recherche. Ce premier recul est à mettre au crédit des actions de toute la communauté depuis le début de l'année, et entre autres à la position ferme de notre syndicat (lettre ci- jointe). Nous ne détaillerons pas ici les positions molles. Les jours qui suivent devront confirmer ce premier recul.
Pour le bureau national du SNP CEN - FSU
Jean Pierre Barbe
Communiqué du 16 mars du Collectif " Sauvons la recherche "
Message à tous les signataires de "Sauvons la Recherche"
Dorénavant
Mardi 9 mars 2004, un nombre très important de directeurs de laboratoires et de chefs d'équipes ont tenu leur engagement de démissionner de leurs responsabilités administratives (voir la liste actuelle : http://recherche-en-danger.apinc.org/sommaire_dem.php3 ) .
Les personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur sont dans leur grande majorité solidaires de cette prise de position.
En conséquence, quelle que soit notre fonction dans les laboratoires, nous rompons les contacts avec les administrations et les ministères qui nous sollicitent pour animer administrativement la vie scientifique du pays. En convergence avec laction des instances scientifiques dorganismes de recherche, qui sétend au Conseil National des Universités actuellement, nous ne fournirons plus les résultats de nos évaluations des projets scientifiques et autres expertises à ces administrations, à l'exception de ce qui concerne les recrutements et la gestion du personnel, nous nanimerons plus les différents comités destinés à distribuer les maigres fonds qui nous sont alloués de façon disparate, et ceci jusqu'à ce que la situation nationale soit débloquée par un geste significatif du gouvernement.
Nous nous concentrerons sur la préservation de nos laboratoires, permettant, notamment, aux jeunes chercheurs et post-doctorants de poursuivre leur difficile travail de recherche. Que les démissions des directeurs de laboratoires soient acceptées ou non par nos tutelles, le maintien a minima de lactivité scientifique de nos laboratoires nous impose de nexercer nos prérogatives que pour ce qui concerne les bons de commandes, les missions, et la sécurité des personnels. Nous appelons tous nos collègues, qu'ils soient signataires de la pétition ou non, à nous rejoindre sur cette position qui, tout en préservant lactivité de nos jeunes collègues, marque la résolution du monde de la recherche à ne pas se satisfaire de linaction du gouvernement face à la crise que nous traversons aujourdhui.
Afin de répondre aux questions relatives à la mise en oeuvre de ces mesures, ainsi que la gestion des démissions, les directeurs et chefs d'équipes peuvent contacter les trois correspondants SLR suivants:
Le 9 mars, devant l'incapacité manifestée par le gouvernement à mesurer la gravité de la situation et à y répondre, nous avons adressé une lettre ouverte au Président de la République, puis déposé une demande d'entretien. Nous souhaitons cette semaine, avec l'appui de nos concitoyens, rappeler fortement la gravité de la situation de la recherche et de l'enseignement supérieur au Président .
Manifestation à Quimper le vendredi 12 mars
Dépêches de l'Education
Éducation:
plus de 2.000 personnes manifestent à Quimper
Quelque 2.200 personnes selon la police - étudiants, enseignants, chercheurs et parents d'élèves - ont manifesté vendredi en fin de matinée dans les rues de Quimper contre la suppression des postes dans l'enseignement et la diminution des budgets.
En tête de cortège figuraient les étudiants de l'Université de Bretagne occidentale (UBO) avec une banderole "profs, une espèce en voie de disparition", ainsi que des étudiants en éducation physique dénonçant une diminution des postes au CAPES, a constaté un correspondant de l'AFP.
Derrière une banderole "on n'est pas contents", des chercheurs de l'IFREMER et du laboratoire de biologie marine de Roscoff étaient suivis d'une délégation de l'inspection académique où "12 postes seront supprimés à la rentrée prochaine".
Des enseignants de la FSU et du SNES ainsi que des parents bretonnants mécontents de la réduction des heures d'enseignement de la langue bretonne ont aussi défilé.
Les manifestants se sont dispersés peu avant 13H00.
Communiqué du 11 mars du Collectif de la Station Biologique de Roscoff
Quatre directeurs et douze chefs d'équipe démissionnent
Les directeurs -
Bernard Kloareg - directeur de la Station Biologique de Roscoff,
François Lallier - directeur du Centre d'études d'océanographie et de biologie marine
Catherine Boyen - directeur de l'unité " Végétaux marins et biomolécules "
Serge Thomas - directeur de l'unité « Mer et santé ».
Les douze chefs d'équipe -
Frank Zal
Myriam Valero
Daniel Vaulot
Pascal Morin
Dominique Davoult
- responsables des équipes Écophysiologie, évolution et génétique des populations
marines,
phytoplancton océanique, chimie marine et Écologie benthique ;
Marc Cock
Philippe Potin
Jean-Pierre Salaün
William Helbert
Gurvan Michel
- chefs des équipes génétique des algues, biochimie des défenses, signalisation
lipidique,
structure des polysaccharides et glycobiologie,
Serge Poulet
Odile Mulner
- responsables des équipes canaux ioniques immunité des invertébrés marins cycle
cellulaire et développement.
Les démissionnaires rappellent que la recherche fondamentale est une activité coûteuse dont les retombées sont difficiles à prévoir a priori mais indispensable pour l'économie et le développement d'un pays.
Bonjour,
Beaucoup de questions nous sont posées depuis mardi, ce qui nous amène à faire les précisions suivantes. Nous espérons que vous serez compréhensifs si vous n'êtes pas concernés.
1. Le collectif appelle tous les signataires à se rendre à la manifestation du 12/03. Quelques RDV (pour "Sauvons la recherche") :
2. Concernant les réunions convoquées par les directeurs généraux du CNRS et de l'INSERM (B. Larrouturou et C.Bréchot), le collectif demande aux directeurs démissionnaires, en toute logique, de ne pas s'y rendre, sauf si l'objet de ces réunions est précisément la démission. Un argumentaire plus détaillé sera rapidement disponible sur le site web dans la rubrique "Actualité du mouvement".
3. Concernant les Actions Concertées Incitatives, nous encourageons les candidats à déposer les demandes. Concernant les évaluations de ces mêmes ACI, nous encourageons les experts à faire les rapports mais à ne pas les envoyer au Ministère jusqu'à avis contraire.
4. Le collectif "Sauvons la recherche" s'est enrichi de nouveaux collectifs locaux :
5. Nous sommes en train de vérifier le nombre de démissions, le nombre ainsi que la liste des directeurs d'unités démissionnaires seront affichés sur la page d'accueil du site web dès que possible. Nous demandons à tous les directeurs démissionnaires qui ont suivi la procédure (voir
de vérifier que leur nom apparaît dans cette liste (quand celle-ci sera affichée...).
Précision pour les démissionnaires : ceux qui étaient présents ou représentés mardi à Paris n'ont pas besoin d'envoyer leur lettre de démission à leurs tutelles, nous nous en occupons. En revanche ceux qui ne l'ont pas fait de cette manière doivent suivre les indications de la page :
Merci de nous avoir lus jusqu'ici !
Et après le 9 mars ?
Beaucoup de signataires s'interrogent sur ce que nous allons faire maintenant. Dans le discours que j'ai fait devant l'assemblée générale des Directeurs d'Unités, j'ai dit en particulier :
" Au nom du Collectif, j'appelle les laboratoires à se déclarer désormais LABOS EN LUTTE, tant que la réponse gouvernementale ne sera pas plus satisfaisante. Etre un labo en lutte ne signifie pas arrêter tout travail : ce serait irréaliste et déraisonnable. Cela signifie multiplier des actions qui soient compatibles avec un certain maintien de l'activité de recherche. En particulier, nous appelons à couper toute relation avec le Ministère de la Recherche, par exemple à refuser toute évaluation des ACI. "(voir le texte complet :
http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=572)
Il faut maintenant que les signataires, et plus largement tous ceux qui partagent nos analyses sur la situation de la recherche, se réunissent dans les laboratoires pour définir localement des formes d'action qui rendent visibles par nos concitoyens ces labos en lutte.
Le collectif appelle à participer massivement aux journées d'action du 12 et du 19 mars (voir plus de détails dans mon discours).
Concernant la participation aux réunions organisées par le DG et le Président du CNRS, 2 réactions sont possibles.
(1) Jusqu'à présent, les DU sont allés à ces réunions en faisant une déclaration liminaire protestant contre le calendrier forcé de ces réunions, puis en participant à la réunion.
(2) Il me semble logique, maintenant que les DU sont démissionnaires, qu'ils nont plus qualité pour participer à ces réunions entre une direction générale et des chefs dunité. Cela ne constitue en rien une attaque contre la direction du CNRS. Cela signifie que, désormais, le débat sur l'avenir de la recherche doit se faire dans le cadre des Etats Généraux (qui incluera bien entendu ce genre de débat), et non pas dans le cadre de réunions qui seraient décidées par le Ministère ou des directions d'organismes, qui ignoreraient délibérément ces Etats Généraux.
Je propose que la décision soit en dernière instance prise localement, par les Comités locaux : il est important par dessus tout, que localement, les DUs essaient de se mettre d'accord entre eux.
La première réunion du Comité National d'Initiative et de Proposition pour la Recherche Scientifique (CNIPRS) aura lieu mardi 16 mars. La composition de ce comité a été donnée dans la presse. Il comporte à l'heure actuelle 26 membres dont 9 du Collectif "Sauvons la Recherche". Plusieurs sièges sont encore vacants et devraient permettre d'équilibrer un peu sa composition. Les membres de SLR qui y siègent seront à l'écoute de ce qui se passe et se dit dans les labos, et s'exprimeront dans ce comité afin que ces Etats Généraux soient vraiment nos Etats Généraux. Nous veillerons en particulier à ce que très rapidement la parole soit donnée aux assemblées locales, dans les régions, dans des conditions où tous pourront s'exprimer. Nous veillerons aussi à ce que les synthèses de ces débats soient ensuite réellement prises en compte pour la suite des Etats Généraux.
La suite, ce sera 2 dates : vers octobre-novembre, les conclusions finales avec un grand colloque. En juin, des conclusions intermédiaires, indispensables pour pouvoir peser sur la loi de finances 2005 (qui sera préparée cet été).
D'autres infos seront données après la prochaine réunion du Collectif.
Nous pouvons être fiers de nous, restons mobilisés, solidaires et imaginatifs !
Alain Trautmann
Communiqué transmis aux médias cet après-midi du mardi 9 mars 2004
Information sur le mouvement "Sauvons la Recherche" sur Roscoff.
Dans le Finistère plus de 30% |
Pourquoi nous avons
démissionné !
Mardi 9 mars à 13 heures
François Lallier directeur de lunité «Diversité et adaptation en milieu marin»
et Serge Thomas Directeur de lunité «Mer et santé» se sont rendus à
lassemblée générale du collectif «Sauvons la recherche» à lHôtel de
ville de Paris pour remettre leur démission de directeurs dunités ainsi que celle
de leurs collègues de la Station biologique de Roscoff, Catherine Boyen directeur de
lunité «Végétaux marins et biomolécules» et Bernard Kloareg directeur de de la
Station Biologique. Leur démarche est unanimement soutenue par lensemble des
personnels de la Station Biologique.
Ils déclarent :
«La recherche fondamentale française est gravement menacée et cette situation fait courir à linnovation technologique française de demain le risque de disparaître de la scène internationale". La France ne peut avoir ni croissance économique importante et durable ni rayonnement culturel international sans un effort important et soutenu de recherche publique. La recherche fondamentale est une activité coûteuse, dont les retombées sont difficiles à prévoir a priori, mais indispensable pour l'économie et le développement de notre pays. Ce constat a été réaffirmé à de nombreuses occasions par le Président de la République lui-même. Le développement d'une recherche publique de qualité, capable de tenir son rang dans un environnement international extrêmement compétitif, ne peut se concevoir sans un minimum de continuité, tant au niveau des axes de recherche des laboratoires, donc de leur financement, qu'au niveau des moyens humains. Acteur de la recherche publique, travaillant dans des laboratoires du CNRS, nous avons du constater que ces conditions ne sont pas remplies actuellement: L'amputation des crédits de recherche affectés aux unités (gels, annulations de crédits, diminution du soutien récurrent) a conduit à différer, voire abandonner certains axes de recherche. Plus grave encore, nous avons pu vérifier combien depuis quelques années la diminution du nombre de postes proposés aux concours de recrutement des EPST et leur remplacement par des CDD peu attractifs poussaient les jeunes docteurs que nous avons formés au laboratoire à s'installer, de façon durable, aux États-Unis. De plus, l'absence de perspectives stables détourne les plus jeunes (étudiants du second cycle universitaire) des métiers de la recherche scientifique, un point inquiétant quant au futur. Il est urgent d'inverser la tendance actuelle qui conduit, à court terme, à la disparition de la recherche publique française de la compétition internationale et à la vassalisation technologique de la France. Assurer la responsabilité d'une unité de recherche dans de telles conditions, c'est cautionner un abandon de la recherche publique qui ne nous paraît plus acceptable. En conséquence, nous avons demandé au Directeur Général du CNRS de nous décharger de la responsabilité de Directeurs d'Unités quil nous avait confiée. Nous espérons que cet acte fort permettra daller au-delà des divergences actuelles entre les chercheurs et le gouvernement et quune véritable programmation pluriannuelle de la recherche en France verra le jour.
Quelques liens sur le thème "Sauvons la recherche"
à lire le dossier joint " Dunerf " = Donner Un Nouvel Essor à la Recherche Française de François Jacob, Philippe Kourilsky, J-M Lehn & P.L. Lions
Dossier du jour de "L'Express":
Editorial de "La Tribune"
Pendant qu'une trentaine d'entre eux se jetait symboliquement à l'eau pour sauver la recherche de la noyade, une bonne centaine de biologistes de la station faisaient circuler une pétition dans les rangs des nombreux curieux venus assister à cet événement inhabituel. C'était pour les chercheurs de la station, l'opportunité de se montrer solidaires de leurs collègues du CNRS, de l'INSERM, de l'INRA et tous autres établissements de recherche publics, qu'ils considèrent, tous, aujourd'hui, menacés.
Sur les quais du vieux port, les chercheurs de la station qui n'avaient pas pris place sur la sorte de « Radeau de la Méduse » d'où ils se sont jetés à l'eau, ont fait circuler une pétition dans les rangs du public venu soutenir leur action. Ils en ont profité pour expliquer les raisons de leur mouvement et donner quelques exemples.
Ainsi, plusieurs équipes de la station biologique travaillent sur la division des cellules à partir des oursins et des étoiles de mer. Les recherches fondamentales sur la division des cellules débouchent sur de nouveaux procédés pour la détection des tumeurs et des cancers et la découverte de nouveaux médicaments extrêmement prometteurs pour soigner ces maladies. C'est aussi après trente ans de travaux pour comprendre les adaptations respiratoires des vers marins aux conditions de vie extrêmes dans le sable des plages ou les sources hydrothermales du fond des océans, que des possibilités d'utiliser des hémoglobines de ces vers comme substitut sanguin, ont été émergées.
Les grandes algues marines sont une source emblématique des côtes du Léon. Sans recherches visant à mieux comprendra l'impact de l'environnement et en particulier de l'homme sur le devenir de ces ressources, et sans travaux fondamentaux sur la chimie et la biologie de ces organismes, l'industrie locale manquera de capacités d'innovation et ne pourra pas se maintenir dans la durée face à la compétition internationale. Ces recherches débouchent aujourd'hui sur l'homologation en agriculture, de nouveau* produits naturels comme alternative aux traitements avec des pesticides chimiques.
Enfin, les biologiques de la station, en faisant signer leur pétition, ont aussi rappelé que les recherches dans le domaine du plancton marin conduisent aujourd'hui à découvrir de nouvelles formes de vie, y compris dans la baie de Morlaix.
Demain, ces micro-organismes fourniront peut-être les molécules dont l'industrie aura besoin pour ses médicaments ou ses cosmétiques. L'étude de la diversité des espèces et des populations marines permettra de comprendre comment la planète océan réagit aux changements climatiques annoncés.
Extrait de LOuest-France du 9 mars 2004 Édition de Morlaix
Communiqué du 9 mars 2004 du Collectif "Sauvons la Recherche "
La journée du 9 mars a tenu ses promesses. Cette journée restera en France comme la plus importante mobilisation pour la recherche. Un nombre impressionnant de directeurs dunités et de responsables déquipes ont mené une discussion approfondie à lHôtel de Ville de Paris, au terme de laquelle la démission des fonctions administratives a été massivement adoptée. Nous avons recueilli 976 démissions de directeurs d'unités, et 1 110 démissions de chefs d'équipes. Ces chiffres ne tiennent pas compte de toutes les démissions qui nous sont envoyées par d'autres moyens, et que l'on peut d'ores et déjà chiffrer à plusieurs centaines.
La mobilisation est exceptionnelle, en raison de la situation dramatique de la recherche dans notre pays. Plus de 15.000 personnes, enseignants-chercheurs, chercheurs, doctorants, ITA, étudiants, citoyens ont soutenu les directeurs d'unité démissionnaires sur la place de lHôtel de ville, puis se sont rendus en cortège vers le ministère de la Recherche, où les lettres de démission ont été déposées aux pieds des grilles. Et maintenant ?
Nous avons toujours dit que le 9 mars nétait quun début. Nous devons inciter tous ceux qui nont pas encore démissionné à nous rejoindre, et continuer à mobiliser les personnels de la recherche, et les citoyens. Il faut aussi amplifier la mobilisation dans les universités, vers les étudiants dont lavenir est directement en jeu. Un sondage publié ce matin dans La Croix montre que 82 % des Français soutiennent notre mouvement.
Nous devons engager sans tarder la mobilisation des comités locaux pour lorganisation des États Généraux de la Recherche. Par ailleurs, d' autres dates sont déjà retenues. Le 19 mars sera une nouvelle journée « Science en Lutte », où nous appelons l'ensemble des citoyens à venir exprimer leur soutien en manifestant avec nous partout en France. Sans attendre, nous vous invitons à joindre votre voix au mouvement de lutte en cours dans des domaines proches nôtre. Nous vous enjoignons également à envoyer sans plus attendre des lettres de protestation à vos élus en utilisant le formulaire déjà accessible sur notre site
Pour signer la pétition, cliquez >>> http://recherche-en-danger.apinc.org |
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Communiqué des signataires de la pétition « Sauvons la recherche » à Roscoff.
Le 3 mars, la Station Biologique de Roscoff
plonge dans le port pour sauver la Recherche.
En dépit du discours officiel affirmant que la recherche est une priorité nationale, le gouvernement est bel et bien en train de tuer la recherche publique. Les organismes de recherche sont asphyxiés financièrement. La Station Biologique de Roscoff (SBR) est un outil de recherche dont le rayonnement dépasse largement les frontières de la Région et qui figure parmi les laboratoires européens les plus performants dans le domaine de la biologie marine et de la santé. Cette structure est aussi au service du développement local, notamment au travers de ses missions denseignement et de culture scientifique sur la vie marine. Non seulement, les étudiants accueillis à Roscoff, mais aussi de nombreux enfants des écoles et des collèges de la région ont profité de la diffusion des connaissances apportée par les personnels de la SBR. Dans le contexte actuel, plus de 150 ans defforts pour établir une telle structure risquent dêtre anéantis par le désengagement de lÉtat de la recherche publique.
Pour apporter aux entreprises régionales des capacités dinnovation et pour assurer une diffusion des connaissances et de la culture scientifique, notre Région a besoin d'une recherche fondamentale forte et libre. Croire que l'on peut limiter la recherche à quelques axes prioritaires pour la société, c'est entrer dans une logique de sous-développement et de dépendance vis-à-vis des autres pays qui ont compris tout l'intérêt de maintenir une recherche de haut niveau. Les retombées utiles et rentables viennent et viendront de la recherche appliquée. Mais celle-ci ne peut exister qu'en utilisant les outils et les concepts inventés par la recherche fondamentale. Comme l'objectif de cette dernière est le développement des connaissances, indépendamment de toute rentabilité escomptée, elle ne peut être soutenue, pour l'essentiel, que par des financements publics. Cette responsabilité centrale de l'Etat ne peut être totalement transférée aux entreprises privées, aux organismes caritatifs, ou aux structures internationales même si les chercheurs sont souvent déjà obligés de trouver auprès de ces bailleurs d'importants compléments de financement.
Par exemple, plusieurs équipes de la Station Biologique travaillent sur la division des cellules à partir des oursins et des étoiles de mer. Les recherches fondamentales sur la division des cellules débouchent sur de nouveaux procédés pour la détection des tumeurs et des cancers et la découverte de nouveaux médicaments extrêmement prometteurs pour soigner ces maladies.
Cest après 30 ans de travaux pour comprendre les adaptations respiratoires des vers marins aux conditions de vie extrêmes dans le sable des plages ou les sources hydrothermales du fond des océans, que des possibilités dutiliser les hémoglobines de ces vers, comme substitut sanguin, ont émergées.
Les recherches dans le domaine du plancton marin conduisent aujourdhui à découvrir de nouvelles formes de vie, y compris dans la Baie de Morlaix. Demain, ces micro-organismes fourniront peut être les molécules dont lindustrie aura besoin pour ses médicaments ou ses cosmétiques. Létude de la diversité des espèces et des populations marines nous permettra de comprendre comment la planète océan réagit aux changements climatiques annoncés.
Les grandes algues marines sont une ressource emblématique des côtes du Léon. Sans recherches visant à mieux comprendre limpact de lenvironnement (et en particulier de lhomme) sur le devenir de ces ressources, et sans travaux fondamentaux sur la chimie et la biologie de ces organismes, lindustrie locale manquera de capacités dinnovation et ne pourra pas se maintenir dans la durée face à la compétition internationale. Ces recherches débouchent aujourdhui sur lhomologation en agriculture, de nouveaux produits naturels, comme alternative aux traitements avec des pesticides chimiques.
Les personnels de la SBR qui participeront à leur manière à la journée nationale daction du 3 mars 2004, sont solidaires de leurs collègues chercheurs et personnels du CNRS, de l'INSERM, de l'INRA et des autres établissements de recherche publics tous aujourd'hui menacés. Ils demandent instamment au gouvernement de permettre à la Recherche de poursuivre ses missions, en versant aux organismes de recherches les arriérés de paiement, en créant des postes permanents en nombre suffisant chaque année, en organisant avec l'ensemble des acteurs de la recherche une réflexion dont l'objectif serait une réorganisation profonde de la recherche publique pour assurer une bonne gestion des crédits publics.
Nous
appelons à un rassemblement de toutes les personnes
qui souhaitent soutenir la recherche sur le vieux port de Roscoff,
le mercredi 3 mars 2004, à partir de 14 h 00,
pour assister au sauvetage symbolique de la noyade de la recherche publique.
Les signataires de la pétition « Sauvons la recherche » à Roscoff.
Contact presse-médias :
potin@sb-roscoff.fr , vaulot@sb-roscoff.frSi vous souhaitez intervenir sur ce thème, envoyez vos textes >>> ici.
Il seront publiés ci-dessous -